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Alkarama for Human Rights, 2 décembre 2008

Le 30 novembre 2008 , M. Salem Mohamed Mjber Abdaslam, détenu arbitrairement depuis son arrestation par les services de la sécurité intérieure le 28 décembre 2007 a été libéré.

M. Salem Mohamed Mjber ABDASLAM, citoyen libyen, âgé de 34 ans et demeurant en Suède, s'était rendu en décembre 2007 en Libye pour visiter ses parents demeurant à Zliten, ville situé à environ 150 kilomètres à l'est de Tripoli.

Quatre jours après son arrivée, le 28 décembre 2007, des agents des services de la sécurité intérieure (Al Amn Addakhili) se sont rendus de nuit au domicile familial et ont procédé à son arrestation. Selon sa famille, ces derniers n'ont présenté aucun mandat de justice et ne l'ont pas informé des raisons de son arrestation.

Dès les jours suivants, ses proches ont effectués des démarches auprès des autorités et en particulier des services de la sécurité intérieure de Zliten et de Tripoli pour s'enquérir de son sort et des raisons de son arrestation mais sans résultats car les autorités ont affirmé ne pas le détenir.

En raison de cette disparition, Alkarama avait soumis son cas le 16 avril 2008 au Groupe de travail sur les disparitions forcées le priant d'intervenir d'urgence.

Par la suite, les autorités libyennes ont reconnu sa détention en informant ses parents qu'il  se trouvait à la prison de Ain Zara près de Tripoli et les ont autorisés à lui rendre visite une seule fois durant l'été 2008.

M. Abdaslam n'a pas fait l'objet d'une procédure légale et n'a jamais été présenté devant une autorité judiciaire. C'est  la raison pour laquelle, le 23 octobre 2008, Alkarama a adressé au Groupe de travail sur la détention arbitraire une communication le concernant.

La privation de liberté de M. Abdaslam était par conséquent arbitraire et contraire aux normes internationales énoncées dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Libye.