07 Apr 2010
M. Omar Al Utaibi a été arrêté à un point de contrôle militaire irako-américain dans la région d'Al Falouja le 31 janvier 2004 et a disparu depuis. Les autorités irakiennes nient le détenir. Il est le fils de M. Issam Al Utaibi, arrêté et détenu par les autorités jordaniennes arbitrairement avant d'être libéré en 2008 (communiqué). L'ONU avait d'ailleur déclaré arbitraire sa détention par le gouvernement jordanien (communiqué).
Alkarama a saisi le 24 mars 2010 le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires afin qu'il intervienne auprès des autorités irakiennes et le fassent libérer .
M. Omar Ezzeddine AL UTAIBI a été arrêté à un point de contrôle militaire irako-américain dans la région d’Alkurna- Sabe’ Bour à 20 km environ d’Al Falouja alors qu’il circulait en voiture avec un ami. C’est ce dernier, détenu actuellement à la prison de Soussa près de Bagdad, qui a informé la Croix rouge internationale que Omar était détenu à la prison d’Al Tobaji à Bagdad, prison réservée aux mineurs, en tant que ressortissant irakien sous le nom de Fadel Almuslawi. De même, un ex-prisonnier jordanien a confirmé à la famille de M. Al Utaibi que celui-ci était détenu avec lui à la prison d’Al Tobaji. Les autorités irakiennes refusent cependant de reconnaître sa détention.
Dès le lendemain de son arrestation, les parents ont tenté d’obtenir des informations sur son sort, sur les raisons de son arrestation et le lieu de sa détention, mais en vain. Ils ont contacté les autorités d’occupation américaines, la Croix rouge internationale et les services de renseignement jordaniens espérant que ceux-ci intercèdent en sa faveur pour qu’il soit libéré, mais toujours sans succès.
En 2008 les parents de M. Al Utaibi ont reçu une lettre de leur fils, datée du 25/10/2007, dans laquelle il confirme qu’il a bien été arrêté par les forces militaires américaines à la date susmentionnée. Il affirme également dans sa lettre qu’il était toujours détenu à la prison d’Al Tobaji réservée aux mineurs, qu’il a été condamné à 7 années d’emprisonnement et, qu’à la faveur d’une réduction de peine, il lui restait à accomplir une année avant sa libération.
Le 30 décembre 2008, un officier des services de renseignement jordaniens, a montré à la famille de Omar une photo de celui-ci dans laquelle il portait un vêtement orange semblable à celui porté par les prisonniers de Guantanamo. Début 2009, les autorités jordaniennes ont confirmé la détention de Omar et ont pu l'identifier.
La mi-septembre 2009 la Croix rouge internationale a informé la famille de M. Al Utaibi qu’elle n’avait obtenu aucune information sur le sort de leur fils ni de la part des autorités d’occupation américaines ni de celle des services de renseignement jordaniens qui ont nié alors avoir pris des mesures pour le localiser.
Enfin, le 18 mars 2010, le père de Omar a reçu un autre appel téléphonique d’un codétenu de son fils l’avisant que ce dernier se trouvait encore à cette date dans la même prison ; les autorités irakiennes persistent cependant à nier sa détention tant sous le nom de Omar Ezzeddine Al Utaibi que sous son surnom de Fadel Almuslawi.
La famille de la victime qui a attendu en vain sa libération et, pour le moins, la reconnaissance officielle de sa détention par les autorités américaines et/ou irakiennes, craint aujourd’hui qu’il ne disparaisse d’une façon définitive.
Les Etats-Unis ont ratifié le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques le 8 juin 1992 et l’Irak le 25 janvier 1971.
Alkarama a saisi le 24 mars 2010 le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires afin qu'il intervienne auprès des autorités irakiennes et le fassent libérer .
M. Omar Ezzeddine AL UTAIBI a été arrêté à un point de contrôle militaire irako-américain dans la région d’Alkurna- Sabe’ Bour à 20 km environ d’Al Falouja alors qu’il circulait en voiture avec un ami. C’est ce dernier, détenu actuellement à la prison de Soussa près de Bagdad, qui a informé la Croix rouge internationale que Omar était détenu à la prison d’Al Tobaji à Bagdad, prison réservée aux mineurs, en tant que ressortissant irakien sous le nom de Fadel Almuslawi. De même, un ex-prisonnier jordanien a confirmé à la famille de M. Al Utaibi que celui-ci était détenu avec lui à la prison d’Al Tobaji. Les autorités irakiennes refusent cependant de reconnaître sa détention.
Dès le lendemain de son arrestation, les parents ont tenté d’obtenir des informations sur son sort, sur les raisons de son arrestation et le lieu de sa détention, mais en vain. Ils ont contacté les autorités d’occupation américaines, la Croix rouge internationale et les services de renseignement jordaniens espérant que ceux-ci intercèdent en sa faveur pour qu’il soit libéré, mais toujours sans succès.
En 2008 les parents de M. Al Utaibi ont reçu une lettre de leur fils, datée du 25/10/2007, dans laquelle il confirme qu’il a bien été arrêté par les forces militaires américaines à la date susmentionnée. Il affirme également dans sa lettre qu’il était toujours détenu à la prison d’Al Tobaji réservée aux mineurs, qu’il a été condamné à 7 années d’emprisonnement et, qu’à la faveur d’une réduction de peine, il lui restait à accomplir une année avant sa libération.
Le 30 décembre 2008, un officier des services de renseignement jordaniens, a montré à la famille de Omar une photo de celui-ci dans laquelle il portait un vêtement orange semblable à celui porté par les prisonniers de Guantanamo. Début 2009, les autorités jordaniennes ont confirmé la détention de Omar et ont pu l'identifier.
La mi-septembre 2009 la Croix rouge internationale a informé la famille de M. Al Utaibi qu’elle n’avait obtenu aucune information sur le sort de leur fils ni de la part des autorités d’occupation américaines ni de celle des services de renseignement jordaniens qui ont nié alors avoir pris des mesures pour le localiser.
Enfin, le 18 mars 2010, le père de Omar a reçu un autre appel téléphonique d’un codétenu de son fils l’avisant que ce dernier se trouvait encore à cette date dans la même prison ; les autorités irakiennes persistent cependant à nier sa détention tant sous le nom de Omar Ezzeddine Al Utaibi que sous son surnom de Fadel Almuslawi.
La famille de la victime qui a attendu en vain sa libération et, pour le moins, la reconnaissance officielle de sa détention par les autorités américaines et/ou irakiennes, craint aujourd’hui qu’il ne disparaisse d’une façon définitive.
Les Etats-Unis ont ratifié le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques le 8 juin 1992 et l’Irak le 25 janvier 1971.