07 juil 2008
Alkarama for Human Rights, 7 juillet 2008
Le 3 juillet 2008, les organisations Alkarama for Human Rights et TRIAL (Track Impunity Always) ont soumis conjointement une communication individuelle au Comité des droits de l'homme des Nations Unies relative à M. Abdussalam Il-Khwildy, victime de graves violations de ses droits fondamentaux par les autorités libyennes.
Abdussalam Il-Khwildy, né en le 18 octobre 1967, licencié en sciences économiques, entrepreneur, marié et père de cinq enfants, demeure à Benghazi. en Libye.
Il avait été arrêté une première fois au mois d'avril 1998, accusé d'avoir aidé en 1996 son frère Khaled, officier dans l'armée de l'air libyenne, à s'enfuir du pays. Il a été détenu au secret pendant 9 mois au cours desquels il a été sauvagement torturé, avant d'être transféré en janvier 1999 à la prison d'Abou Slim à Tripoli. Après avoir été détenu arbitrairement pendant 5 années, il a été libéré sans procès au mois de mai 2003.
Arrêté une seconde fois le 17 octobre 2004, il est condamné le 07 août 2006 par une juridiction d'exception lors d'un procès inéquitable, à une peine de deux années d'emprisonnement. Alors qu'il aurait du être libéré de la prison Abou Slim à Tripoli le 17 octobre 2006, il a été emmené vers un autre lieu de détention secret et a disparu.
Son père a enfin pu lui rendre visite le 30 avril 2008 après un an et demi de disparition. Il reste toutefois détenu arbitrairement ayant du être libéré le 17 octobre 2006.
La famille Il-Khwildy n'a cessé de subir persécutions des autorités et représailles des " comités populaires " locaux depuis la fuite de Khaled.
Au mois d'avril 1998, le fils aîné, Djemaa Il-Khwildy, était exécuté sommairement sur la voie publique à Benghazi.
Quelques jours après cet évènement, tous les hommes de la famille de Khaled Il-Khwildy, dont Abdussalam, étaient arrêtés à leur domicile par les services de la sécurité intérieure : Le Père Amar, né en 1937, le frère Majdy, âgé alors de 15 ans, un autre frère, Tarek âgé de 13 ans et un troisième, Oussama, âgé de 11 ans. Tous ont été emprisonnés à la prison de Benghazi.
Tous les hommes arrêtés ont, à des degrés divers, fait l'objet de mauvais traitements, et ce n'est que lorsque Abdussalam Il-Khwildy a reconnu avoir agi seul pour aider son frère à s'enfuir, que son père et ses jeunes frères ont été libérés après plus d'un mois de détention.
Quelques mois plus tard, en juillet 1998, Mohamed Il-Khwildy qui était en fuite depuis l'arrestation des autres membres de sa famille, est tué à son tour à son domicile par les services de la sécurité intérieure.
La communication présentée au Comité des droits de l'homme de l'ONU demande à cette institution de constater les nombreuses violations subies par M. Abdussalam Il-Khwildy parmi lesquelles la détention arbitraire, la torture, la disparition forcée, un procès inéquitable, l'impossibilité de déposer un recours.
Nous rappelons que la Libye a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ce qui permet aux victimes de violations des principes du pacte de soumettre leur cas au Comité des droits de l'homme de l'ONU, habilité à examiner leur plainte.
Le 3 juillet 2008, les organisations Alkarama for Human Rights et TRIAL (Track Impunity Always) ont soumis conjointement une communication individuelle au Comité des droits de l'homme des Nations Unies relative à M. Abdussalam Il-Khwildy, victime de graves violations de ses droits fondamentaux par les autorités libyennes.
Abdussalam Il-Khwildy, né en le 18 octobre 1967, licencié en sciences économiques, entrepreneur, marié et père de cinq enfants, demeure à Benghazi. en Libye.
Il avait été arrêté une première fois au mois d'avril 1998, accusé d'avoir aidé en 1996 son frère Khaled, officier dans l'armée de l'air libyenne, à s'enfuir du pays. Il a été détenu au secret pendant 9 mois au cours desquels il a été sauvagement torturé, avant d'être transféré en janvier 1999 à la prison d'Abou Slim à Tripoli. Après avoir été détenu arbitrairement pendant 5 années, il a été libéré sans procès au mois de mai 2003.
Arrêté une seconde fois le 17 octobre 2004, il est condamné le 07 août 2006 par une juridiction d'exception lors d'un procès inéquitable, à une peine de deux années d'emprisonnement. Alors qu'il aurait du être libéré de la prison Abou Slim à Tripoli le 17 octobre 2006, il a été emmené vers un autre lieu de détention secret et a disparu.
Son père a enfin pu lui rendre visite le 30 avril 2008 après un an et demi de disparition. Il reste toutefois détenu arbitrairement ayant du être libéré le 17 octobre 2006.
La famille Il-Khwildy n'a cessé de subir persécutions des autorités et représailles des " comités populaires " locaux depuis la fuite de Khaled.
Au mois d'avril 1998, le fils aîné, Djemaa Il-Khwildy, était exécuté sommairement sur la voie publique à Benghazi.
Quelques jours après cet évènement, tous les hommes de la famille de Khaled Il-Khwildy, dont Abdussalam, étaient arrêtés à leur domicile par les services de la sécurité intérieure : Le Père Amar, né en 1937, le frère Majdy, âgé alors de 15 ans, un autre frère, Tarek âgé de 13 ans et un troisième, Oussama, âgé de 11 ans. Tous ont été emprisonnés à la prison de Benghazi.
Tous les hommes arrêtés ont, à des degrés divers, fait l'objet de mauvais traitements, et ce n'est que lorsque Abdussalam Il-Khwildy a reconnu avoir agi seul pour aider son frère à s'enfuir, que son père et ses jeunes frères ont été libérés après plus d'un mois de détention.
Quelques mois plus tard, en juillet 1998, Mohamed Il-Khwildy qui était en fuite depuis l'arrestation des autres membres de sa famille, est tué à son tour à son domicile par les services de la sécurité intérieure.
La communication présentée au Comité des droits de l'homme de l'ONU demande à cette institution de constater les nombreuses violations subies par M. Abdussalam Il-Khwildy parmi lesquelles la détention arbitraire, la torture, la disparition forcée, un procès inéquitable, l'impossibilité de déposer un recours.
Nous rappelons que la Libye a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ce qui permet aux victimes de violations des principes du pacte de soumettre leur cas au Comité des droits de l'homme de l'ONU, habilité à examiner leur plainte.