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09 10 2012banpillay

La Libye est tenue pour responsable de la disparition forcée, la torture et la mort de Ismail Al Khazmi. Les ONG TRIAL (Track Impunity Always) et Alkarama accueillent favorablement la décision du Comité des droits de l'homme de l'ONU.

Hier, à l'aube, cinq militants des droits de l'homme, dont un mineur, ont été arrêtés illégalement à Tripoli par les membres de Katibas.

Abdel Al Manay, Abdel Al Djadaimy, Al Hadje Abou Saadah, Abdel Douwah et, Fouad Issa, âgé de 17 ans, ont été arrêtés par un groupe armé qui appartiendrait selon leurs dires aux Katibas (groupes révolutionnaires) Al-Sawa'iq et Al-Qa'qa. Ils ont déclaré qu'ils travaillaient sous l'autorité du ministère de la Défense.

Le 8 octobre 2013, Yaqub Ali Muhammad Dow, ancien officier de l'armée libyenne âgé de 25 ans, a été arrêté par les forces révolutionnaires à Misratah parce que son nom figurait sur la liste des partisans présumés de l'ancien régime de Kadhafi. Détenu durant 6 mois à la prison Sikat de Misratah, il n'a jamais été officiellement inculpé, ni présenté devant un juge.

Le Comité des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies a de nouveau condamné la Libye pour les graves et multiples violations des droits humains commises à l'encontre d'Abdeladim Ali Mussa Benali, victime à deux reprises de disparition forcée. Les experts onusiens appellent les nouvelles autorités libyennes à mener une enquête approfondie afin de faire la lumière sur sa disparition forcée et sur les tortures qu'il a subies en détention, à libérer immédiatement M.

Lors de sa 111ème session de juillet 2014, le Comité des droits de l'homme a rendu une opinion considérant que la disparition forcée d'Abdelhamid Al Daquel en juin 1996 constituait une série de violations par la Libye de ses obligations internationales.

Le Comité des droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies vient de condamner la Libye à la suite des graves et multiples violations des droits humains commises à l'encontre d'un ressortissant libyen. Les nouvelles autorités libyennes ont maintenant l'obligation de mener une enquête effective et approfondie afin de faire la lumière sur la disparition forcée d'Abdussalam Il Khwildy et les tortures qu'il a subies en détention, de punir les auteurs de ces crimes et d'accorder une indemnisation appropriée.

Alkarama, a saisi aujourd'hui les procédures spéciales des Nations Unies du cas de M. Amhamed Ahwishy, citoyen Libyen âgé de 42 ans et père de 4 enfants, détenu arbitrairement et soumis à des actes de torture depuis le 18 Octobre 2011.
Amhamed Ahwishy a été arrêté à Wadi Masour, le 18 Octobre 2011, par un groupe d'hommes armés se présentant comme membres de « la Katiba du 28 Mai », une brigade révolutionnaire de Bani Walid.

Alkarama a saisi ce jour le rapporteur spécial sur la torture et le groupe de travail sur la détention arbitraire, pour le cas de M. Rifat Al Khwildy, victime de détention arbitraire et de torture depuis 9 mois.

Journaliste âgé de 27 ans, il a participé au Mouvement révolutionnaire du 17 Février 2011. Ayant appris que son nom apparaissait dans la liste des personnes qui se seraient opposées à la révolution et qui devaient faire l'objet d'une enquête, il s'est rendu de lui-même au Conseil Militaire à Tripoli, le 4 Septembre 2011.

Imed al Chibani a été arrêté le 10 juillet 2007, détenu au secret pendant dix mois et torturé au cours de cette détention. Il avait déjà été victime d'une disparition forcée entre 2005 et 2006, détenu sans être présenté devant un juge et isolé de sa famille pendant près d'un an.