Le 16 juin dernier, Smail Ghellab, journaliste au quotidien El Watan et président de la section de M'Sila (250 km au sud Ouest d'Alger) de la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l'homme (LADDH), a fait l'objet de menaces émanant d'un responsable local du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS).
Aujourd'hui, 11 juin 2013, marque l'anniversaire de la disparition de Dhahbia Bouaicha. Il y a exactement dix-huit années, cette mère de 51 ans était enlevée par des militaires chez sa sœur dans la wilaya de Sétif, dans l'est de l'Algérie. Ses enfants restent sans nouvelle d'elle depuis ce jour-là.
Yahia Bounouar, journaliste indépendant et président de l'Observatoire algérien des droits de l'homme (OADH), surveillé et harcelé depuis des mois par les services de sécurité algériens, fait désormais l'objet de persécutions ouvertes.
Genève-Paris- Alkarama, le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et TRIAL poursuivent leurs efforts en faveur des victimes de graves violations des droits de l'homme en Algérie.
Samedi 9 mars 2013, la Coordination nationale des familles de disparu (e)s (CNFD), a organisé un rassemblement devant la « Grande Poste » au centre ville d'Alger pour revendiquer la vérité sur le sort de leurs proches arrêtés ou enlevés lors de la « décennie noire » par les services de sécurité algériens. Cette manifestation a été violemment réprimée par les services de police qui ont notamment procédé à l'interpellation de plus de cinquante manifestants.
Nassera Ghozlane, Secrétaire générale du Syndicat national des personnels de l'administration publique (SNAPAP), vient de nous informer qu'une douzaine de jeunes syndicalistes maghrébins ont été arrêtés ce matin par des agents de police à la maison syndicale de Bab Ezzouar, dans la banlieue d'Alger.
Nasreddine Rarrbo, militant de 25 ans membre du « Mouvement des Jeunes du 8 mai 1945 », a été arrêté le 5 février à Larbaa (Blida) par des agents des services de sécurité algériens et torturé pendant deux jours au commissariat de police avant d'être inculpé de « troubles à l'ordre public » et d' « outrage à corps constitués ».