27 sep 2007
Alkarama for Human Rights, 27 septembre 2007
Alkarama for Human Rights se réjouit d'apprendre que les autorités saoudiennes reconnaissent l'arrestation et la détention de M. Abdul Hakim Gellani, citoyen britannique d'origine yéménite, arrêté à La Mecque le 08 août 2007, disparu jusqu'au 25 septembre 2007.Alkarama avait adressé une communication au Haut Commissariat aux Nations Unies le 7 septembre 2007 , l'informant de la disparition et des craintes d'atteinte au droit à la vie, de tortures et de mauvais traitements de M. Gellani.
Sa détention actuelle n'en est pas moins arbitraire, d'autant plus qu'il est maintenu au secret et que les motifs de sa détention restent inconnus. C'est la raison pour laquelle Alkarama a adressé le 26 septembre une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire le priant d'intervenir auprès des autorités saoudiennes afin de demander sa libération immédiate.
M. Abdul Hakim GELLANI, citoyen de nationalité britannique d'origine yéménite, résidant habituellement avec sa famille à Londres est né à Mogadiscio (Somalie) le 11 décembre 1964. Après avoir résidé aux Emirats arabes unies jusqu'à l'âge de 17 ans avec sa famille, il s'est installé au Royaume Uni, pays dont il a acquis la nationalité.
M. Gellani est directeur d'une agence de voyage spécialisée dans l'organisation de pèlerinages à la Mecque, raison pour laquelle il s'était rendu en Arabie Saoudite au début du mois de novembre 2005.
Le 19 novembre 2005, il était arrêté par les services de renseignements dans l'hôtel où il résidait et emmené dans un centre de détention secret où il a été gravement torturé pendant trois mois.
Ce n'est qu'à la suite de l'intervention des autorités consulaires britanniques, trois mois après l'arrestation, que les tortures et mauvais traitements ont cessé. Il a cependant été maintenu en détention.
Il a engagé une grève de la faim illimitée dans le courant du mois de mai 2006 pour demander à bénéficier du droit de constituer un avocat pour contester la légalité de sa détention ou à être jugé.
M. Gellani a été libéré à la suite de cette grève le 19 juillet 2006, sans jamais avoir été traduit devant un juge ou avoir fait l'objet d'une quelconque procédure légale.
Les autorités saoudiennes lui avaient néanmoins affirmé " avoir perdu son passeport britannique " qu'ils avaient confisqué lors de son arrestation et qu'il ne pouvait en conséquent pas quitter le pays.
Ayant de nouveau requis la délivrance d'un autre passeport au consulat britannique de Djedda, les autorités saoudiennes devaient à nouveau le lui confisquer lui interdisant ainsi de facto de quitter le pays.
Le 08 août 2007, il allait de nouveau être arrêté par les services de renseignements à l'hôtel Al Mordjane où il résidait à la Mecque : Il a toutefois eu le temps d'alerter son épouse de cette arrestation au moyen de son téléphone mobile juste avant qu'il ne soit confisqué. Depuis, celle-ci est restée sans nouvelles de lui.
Ayant effectué des démarches par téléphone auprès des autorités saoudiennes ainsi que par l'intermédiaire de son avocate du Barreau de Londres pour connaître le lieu de détention de son époux et les motifs de cette nouvelle arrestation, elle s'est vue répondre que celui-ci " n'avait pas été arrêté et n'était pas détenu par les autorités ".
La privation de liberté de M. Abdul Hakim Gellani, tant celle résultant de sa première détention sans procédure légale du 19 novembre 2005 au 19 juillet 2006, que sa présente détention au secret depuis le 08 août 2007, est dans ces conditions arbitraire et contraire aux normes internationales énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Alkarama for Human Rights se réjouit d'apprendre que les autorités saoudiennes reconnaissent l'arrestation et la détention de M. Abdul Hakim Gellani, citoyen britannique d'origine yéménite, arrêté à La Mecque le 08 août 2007, disparu jusqu'au 25 septembre 2007.Alkarama avait adressé une communication au Haut Commissariat aux Nations Unies le 7 septembre 2007 , l'informant de la disparition et des craintes d'atteinte au droit à la vie, de tortures et de mauvais traitements de M. Gellani.
Sa détention actuelle n'en est pas moins arbitraire, d'autant plus qu'il est maintenu au secret et que les motifs de sa détention restent inconnus. C'est la raison pour laquelle Alkarama a adressé le 26 septembre une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire le priant d'intervenir auprès des autorités saoudiennes afin de demander sa libération immédiate.
M. Abdul Hakim GELLANI, citoyen de nationalité britannique d'origine yéménite, résidant habituellement avec sa famille à Londres est né à Mogadiscio (Somalie) le 11 décembre 1964. Après avoir résidé aux Emirats arabes unies jusqu'à l'âge de 17 ans avec sa famille, il s'est installé au Royaume Uni, pays dont il a acquis la nationalité.
M. Gellani est directeur d'une agence de voyage spécialisée dans l'organisation de pèlerinages à la Mecque, raison pour laquelle il s'était rendu en Arabie Saoudite au début du mois de novembre 2005.
Le 19 novembre 2005, il était arrêté par les services de renseignements dans l'hôtel où il résidait et emmené dans un centre de détention secret où il a été gravement torturé pendant trois mois.
Ce n'est qu'à la suite de l'intervention des autorités consulaires britanniques, trois mois après l'arrestation, que les tortures et mauvais traitements ont cessé. Il a cependant été maintenu en détention.
Il a engagé une grève de la faim illimitée dans le courant du mois de mai 2006 pour demander à bénéficier du droit de constituer un avocat pour contester la légalité de sa détention ou à être jugé.
M. Gellani a été libéré à la suite de cette grève le 19 juillet 2006, sans jamais avoir été traduit devant un juge ou avoir fait l'objet d'une quelconque procédure légale.
Les autorités saoudiennes lui avaient néanmoins affirmé " avoir perdu son passeport britannique " qu'ils avaient confisqué lors de son arrestation et qu'il ne pouvait en conséquent pas quitter le pays.
Ayant de nouveau requis la délivrance d'un autre passeport au consulat britannique de Djedda, les autorités saoudiennes devaient à nouveau le lui confisquer lui interdisant ainsi de facto de quitter le pays.
Le 08 août 2007, il allait de nouveau être arrêté par les services de renseignements à l'hôtel Al Mordjane où il résidait à la Mecque : Il a toutefois eu le temps d'alerter son épouse de cette arrestation au moyen de son téléphone mobile juste avant qu'il ne soit confisqué. Depuis, celle-ci est restée sans nouvelles de lui.
Ayant effectué des démarches par téléphone auprès des autorités saoudiennes ainsi que par l'intermédiaire de son avocate du Barreau de Londres pour connaître le lieu de détention de son époux et les motifs de cette nouvelle arrestation, elle s'est vue répondre que celui-ci " n'avait pas été arrêté et n'était pas détenu par les autorités ".
La privation de liberté de M. Abdul Hakim Gellani, tant celle résultant de sa première détention sans procédure légale du 19 novembre 2005 au 19 juillet 2006, que sa présente détention au secret depuis le 08 août 2007, est dans ces conditions arbitraire et contraire aux normes internationales énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.