Le principe de non-discrimination est la pierre angulaire des droits de l'homme, en ce que ces derniers sont fondés sur la dignité humaine et inhérents à tous les êtres humains, sans distinction de race, couleur, sexe, langue, religion ou origine sociale. Par conséquent, aucune discrimination ne peut être invoquée par un État pour priver une personne de ses droits fondamentaux. Comme l'indique l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH): « [t]ous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».
Néanmoins, à ce jour, la discrimination reste un défi majeur dans les lois et les politiques des États arabes. Les normes et pratiques discriminatoires visent particulièrement les femmes, les minorités ethniques ou religieuses ou autres, qui se voient nier leurs droits fondamentaux, y compris l’accès à la citoyenneté. En outre, les politiques répressives peuvent cibler des groupes spécifiques par l’adoption de lois, de manière à discriminer certains segments de la population.
Le principe de non-discrimination, qui est crucial pour la promotion et la défense des droits de l'homme, constitue également la pierre angulaire du travail d'Alkarama et est inscrit dans la Charte de la Fondation.