Alkarama et une trentaine d’organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant pour les droits de l’homme ont invité les États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies à se joindre à la « déclaration conjointe interrégionale sur les représailles lors du dialogue interactif avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l'homme ». Cette déclaration a été présentée jeudi 14 octobre 2021 par le Royaume Uni, à l’occasion de la 76ème session de la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui s’est ouverte le mardi 21 septembre 2021 à New-York.
Les ONG ont toutes attiré l’attention sur l’importance de la collaboration des États avec l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans la lutte au nom des droits de l’homme. Elles ont ainsi invité les États d’une part, à renforcer leur coopération avec l’ONU et particulièrement avec Madame Ilze Brands Kehris, Sous-Secrétaire générale aux droits de l'homme dans l'accomplissement de son mandat qui consiste à lutter contre les représailles, et d’autre part, à soutenir la participation de la société civile à l’ONU.
Les États membres qui se sont joints à la déclaration se sont donc exprimés contre les représailles en condamnant « tout acte d'intimidation ou de représailles, en ligne ou hors ligne, à l'encontre d'individus et de groupes qui coopèrent, cherchent à coopérer ou ont coopéré avec l'ONU » afin que ces derniers puissent s'engager auprès de l'ONU sans crainte d'intimidation et de représailles.
Enfin, les États ont pu réaffirmer leur solidarité avec les défenseurs des droits de l’homme, les acteurs de la société civile et les victimes de violations dans le monde mais aussi leurs engagements dans la protection des droits fondamentaux que sont la liberté d’expression et d’association.