Nous rappelons que dans le cadre du suivi des Recommandations du Comité des droits de l'homme, Alkarama avait soumis un rapport.
Les trois recommandations pour lesquelles le gouvernement algérien avait été sollicité dans le but de prendre des mesures concrètes sont les suivantes:
Recommandation 11 :
Le contrôle de tous les lieux de détention par l'administration pénitentiaire civile et du parquet, l'établissement d'un registre national des centres de détention et des personnes détenues, et la prise des mesures nécessaire pour que tous les centres de détention soient régulièrement visités par le Comité international de la Croix-Rouge et un organisme national indépendant.
Recommandation 12 :
Que tous les disparus et/ou leurs familles disposent d'un recours utile, tout en veillant au respect du droit à indemnisation et à la réparation la plus complète possible, la clarification et règlement de tous les cas de disparition, que toute personne détenue au secret soit mise sous protection de la loi et présentée devant un juge, la publication du rapport finale de la Commission nationale ad hoc sur les disparus, et l'engagement d'une enquête complète et indépendante sur toute allégation de disparition.
Recommandation 15 :
Que toutes les allégations de torture et de traitement cruels, inhumains ou dégradants soient examinées et l'amélioration de la formation des agents de l'Etat afin d'assurer que toute personne arrêtée ou détenue est informée de ses droits.