22 sep 2008
Alkarama for Human Rights, 22 septembre 2008
Alkarama a adressé le 18 septembre 2008 une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire, lui demandant d'intervenir dans le cas de M. Khalid Al Shammari, apatride (Bidoun) du Koweït, arrêté en Arabie Saoudite et détenu au secret depuis le mois de janvier 2007.
M. Khalid Saïd Khalid AL SHAMMARI est né le 07 septembre 1980 et demeure avec sa famille à Koweït City; il est porteur d'une carte d'identité pour apatride.
Il a été arrêté par des services de sécurité, probablement les services de renseignements généraux saoudiens (Al Mabahit Al Aama), en janvier 2007 à La Mecque où il s'était rendu en pèlerinage.
N'ayant plus eu de nouvelles de lui depuis qu'il avait quitté le Koweït le 27 décembre 2006, sa famille s'était inquiétée de sa disparition et avait effectué de nombreuses recherches pour le retrouver.
Elle a seulement réussi à obtenir la confirmation par son agence de voyage qu'il s'était bien rendu à La Mecque où il avait effectivement effectué le pèlerinage sans autres précisions.
Ce n'est qu'au mois d'août 2007, soit huit mois après sa disparition que sa famille a reçu de lui un appel téléphonique par lequel il l'a informée qu'il était détenu depuis le mois de janvier 2007 par les services de renseignements à Jizane. Il ne pouvait de toute évidence donner par téléphone davantage de détails sur les raisons et les conditions de sa détention au secret.
Son père a alors multiplié les démarches pour tenter de rendre visite à son fils, connaître les raisons pour lesquelles il était détenu et lui constituer un avocat pour l'assister.
Il s'est notamment adressé à l'administration de la prison de Jizane et à l'ambassade d'Arabie Saoudite au Koweït mais toujours en vain.
Ce n'est qu'au mois de mai 2008 que son père a été autorisé pour la première fois à lui rendre visite à la prison de Abha où il venait d'être transféré. Durant cette visite d'une heure et demie environ, il a pu avoir la confirmation qu'il n'avait pas été jugé ni présenté devant un magistrat depuis son arrestation et qu'il ne faisait pas l'objet d'une procédure légale.
M. Al Shammari est dans ces conditions privé de sa liberté d'une manière arbitraire. Sa détention actuelle est contraire tant aux normes légales internes qu'aux normes internationales pertinentes énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Alkarama a adressé le 18 septembre 2008 une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire, lui demandant d'intervenir dans le cas de M. Khalid Al Shammari, apatride (Bidoun) du Koweït, arrêté en Arabie Saoudite et détenu au secret depuis le mois de janvier 2007.
M. Khalid Saïd Khalid AL SHAMMARI est né le 07 septembre 1980 et demeure avec sa famille à Koweït City; il est porteur d'une carte d'identité pour apatride.
Il a été arrêté par des services de sécurité, probablement les services de renseignements généraux saoudiens (Al Mabahit Al Aama), en janvier 2007 à La Mecque où il s'était rendu en pèlerinage.
N'ayant plus eu de nouvelles de lui depuis qu'il avait quitté le Koweït le 27 décembre 2006, sa famille s'était inquiétée de sa disparition et avait effectué de nombreuses recherches pour le retrouver.
Elle a seulement réussi à obtenir la confirmation par son agence de voyage qu'il s'était bien rendu à La Mecque où il avait effectivement effectué le pèlerinage sans autres précisions.
Ce n'est qu'au mois d'août 2007, soit huit mois après sa disparition que sa famille a reçu de lui un appel téléphonique par lequel il l'a informée qu'il était détenu depuis le mois de janvier 2007 par les services de renseignements à Jizane. Il ne pouvait de toute évidence donner par téléphone davantage de détails sur les raisons et les conditions de sa détention au secret.
Son père a alors multiplié les démarches pour tenter de rendre visite à son fils, connaître les raisons pour lesquelles il était détenu et lui constituer un avocat pour l'assister.
Il s'est notamment adressé à l'administration de la prison de Jizane et à l'ambassade d'Arabie Saoudite au Koweït mais toujours en vain.
Ce n'est qu'au mois de mai 2008 que son père a été autorisé pour la première fois à lui rendre visite à la prison de Abha où il venait d'être transféré. Durant cette visite d'une heure et demie environ, il a pu avoir la confirmation qu'il n'avait pas été jugé ni présenté devant un magistrat depuis son arrestation et qu'il ne faisait pas l'objet d'une procédure légale.
M. Al Shammari est dans ces conditions privé de sa liberté d'une manière arbitraire. Sa détention actuelle est contraire tant aux normes légales internes qu'aux normes internationales pertinentes énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.