18 juil 2008
Alkarama for Human Rights, 18 juillet 2008
Alkarama for Human Rights a adressé une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire, lui demandant d'intervenir dans le cas de M. Saleh Al Hweiti, poète engagé, détenu arbitrairement depuis le 27 octobre 2004.
M. Saleh Awad Saleh AL HWEITI est né à Riyad en 1946. Son père, ancien militaire décédé en 1978, appartient à la grande tribu nomade arabe des Anza originaire de la péninsule arabe et qui nomadisait également dans le sud de la Jordanie. Il avait été déchu de sa nationalité en 1969 car une partie de sa famille était établie dans le désert de Jordanie.
C'est la raison pour laquelle M. Saleh Al Hweiti, bien que né en Arabie Saoudite ainsi que toute sa famille et y ayant effectué toutes ses études, est considéré par les autorités saoudiennes comme apatride (" Bidoune ") et n'a jamais bénéficié de document d'identité.
M. Saleh Al Hweiti est un poète " nabatéen " connu sous le pseudonyme de " Akhu Saad " pour son œuvre engagée dans laquelle il décrit la misère sociale et les souffrances des " bidoune " et d'une partie de la population et critique la politique du gouvernement et le caractère autoritaire du pouvoir.
Ses poèmes ont été publiés par plusieurs sites Internet arabes et en particulier 48 de ceux-ci ont été enregistrés et diffusés par un site de l'opposition saoudienne à Londres et par des stations de radio en Europe .
C'est la raison évidente pour laquelle il a été arrêté par les services de renseignements saoudiens au domicile de son frère Faysal Al Hweiti, à Riyad le 27 octobre 2004.
Pendant un mois, sa famille n'a pu obtenir aucune information sur son sort jusqu'au jour ou son frère Faysal a appris qu'il se trouvait à la prison d'Al Alicha près de Riyad.
Autorisé à lui rendre visite au début du mois de décembre 2004, ce dernier a été informé à cette occasion par son frère qu'il avait été condamné à 21 mois de prison à la suite d'un procès expéditif et inéquitable sous l'accusation de " diffamation envers les dirigeants et autres fonctionnaires du gouvernement ". Il a également appris qu'il avait été battu à de nombreuses reprises pendant ses interrogatoires.
M. Saleh Al Hweiti, a ensuite été transféré à Al Hayr dans le sud de Riyad et aurait du être libéré le 27 septembre 2005.
N'ayant pas été libéré à la fin de sa peine, son frère Faysal a saisi le 14 novembre 2005 le Dr Bandar Al Hajjar, président de l'instance nationale des droits de l'homme en Arabie Saoudite, pour lui exposer la situation de son frère et toutes les injustices subies par la famille Al Hweiti, mais sans succès.
M. Saleh Al Hweiti, a finalement été libéré le 5 avril 2007 à Tabuk. Mais dépourvu de document d'identité, les services de renseignement lui ont demandé de rester dans cette ville en attendant que sa situation administrative soit éclaircie.
Six jours plus tard, il a été convoqué par les services de renseignement de Tabuk qui l'ont de nouveau arrêté. Ce n'est que 09 mois plus tard le 20 janvier 2008 que sa famille à reçu un bref appel téléphonique l'informant qu'il se trouvait détenu à la prison de Ta'ef.
Au cours de cet appel, M. Saleh Al Hweiti a imploré le secours de sa famille en lui expliquant qu'il était soumis à d'énormes pressions et des tortures au cours de ses d'interrogatoires ; il semblait dans un très mauvais état psychologique. Cette deuxième arrestation a certainement pour prétexte, selon sa famille, le fait qu'il soit dépourvu de documents d'identité à cause de sa situation d'apatride.
Sa famille a ensuite été privée de ses nouvelles jusqu'au 1er juillet 2008 date à laquelle elle a reçu un bref appel téléphonique par lequel M. Saleh Al Hweiti, l'a informée qu'il avait été transféré à la prison de Djeddah depuis trois semaines. Il a précisé qu'il n'avait toujours pas été présenté devant une autorité judiciaire et ce depuis sa dernière arrestation datant de 14 mois, et surtout qu'il avait encore été torturé au point d'avoir subi des fractures au visage et à la mâchoire.
En raison de cette situation particulière et des craintes légitimes de ses proches Alkarama demande une intervention urgente afin qu'il soit placé sous la protection de la loi et qu'un avocat soit autorisé à lui rendre visite conformément à l'article 2 du décret royal N° M.39.
Sa détention est manifestement arbitraire et constitue une grave violation tant des normes légales internes que des normes internationales pertinentes énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Une communication concernant M. Al Hweiti a aussi été adressée au Rapporteur spécial sur la torture et au Rapporteur spécial sur la liberté d'opinion et d'expression.
Alkarama for Human Rights a adressé une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire, lui demandant d'intervenir dans le cas de M. Saleh Al Hweiti, poète engagé, détenu arbitrairement depuis le 27 octobre 2004.
M. Saleh Awad Saleh AL HWEITI est né à Riyad en 1946. Son père, ancien militaire décédé en 1978, appartient à la grande tribu nomade arabe des Anza originaire de la péninsule arabe et qui nomadisait également dans le sud de la Jordanie. Il avait été déchu de sa nationalité en 1969 car une partie de sa famille était établie dans le désert de Jordanie.
C'est la raison pour laquelle M. Saleh Al Hweiti, bien que né en Arabie Saoudite ainsi que toute sa famille et y ayant effectué toutes ses études, est considéré par les autorités saoudiennes comme apatride (" Bidoune ") et n'a jamais bénéficié de document d'identité.
M. Saleh Al Hweiti est un poète " nabatéen " connu sous le pseudonyme de " Akhu Saad " pour son œuvre engagée dans laquelle il décrit la misère sociale et les souffrances des " bidoune " et d'une partie de la population et critique la politique du gouvernement et le caractère autoritaire du pouvoir.
Ses poèmes ont été publiés par plusieurs sites Internet arabes et en particulier 48 de ceux-ci ont été enregistrés et diffusés par un site de l'opposition saoudienne à Londres et par des stations de radio en Europe .
C'est la raison évidente pour laquelle il a été arrêté par les services de renseignements saoudiens au domicile de son frère Faysal Al Hweiti, à Riyad le 27 octobre 2004.
Pendant un mois, sa famille n'a pu obtenir aucune information sur son sort jusqu'au jour ou son frère Faysal a appris qu'il se trouvait à la prison d'Al Alicha près de Riyad.
Autorisé à lui rendre visite au début du mois de décembre 2004, ce dernier a été informé à cette occasion par son frère qu'il avait été condamné à 21 mois de prison à la suite d'un procès expéditif et inéquitable sous l'accusation de " diffamation envers les dirigeants et autres fonctionnaires du gouvernement ". Il a également appris qu'il avait été battu à de nombreuses reprises pendant ses interrogatoires.
M. Saleh Al Hweiti, a ensuite été transféré à Al Hayr dans le sud de Riyad et aurait du être libéré le 27 septembre 2005.
N'ayant pas été libéré à la fin de sa peine, son frère Faysal a saisi le 14 novembre 2005 le Dr Bandar Al Hajjar, président de l'instance nationale des droits de l'homme en Arabie Saoudite, pour lui exposer la situation de son frère et toutes les injustices subies par la famille Al Hweiti, mais sans succès.
M. Saleh Al Hweiti, a finalement été libéré le 5 avril 2007 à Tabuk. Mais dépourvu de document d'identité, les services de renseignement lui ont demandé de rester dans cette ville en attendant que sa situation administrative soit éclaircie.
Six jours plus tard, il a été convoqué par les services de renseignement de Tabuk qui l'ont de nouveau arrêté. Ce n'est que 09 mois plus tard le 20 janvier 2008 que sa famille à reçu un bref appel téléphonique l'informant qu'il se trouvait détenu à la prison de Ta'ef.
Au cours de cet appel, M. Saleh Al Hweiti a imploré le secours de sa famille en lui expliquant qu'il était soumis à d'énormes pressions et des tortures au cours de ses d'interrogatoires ; il semblait dans un très mauvais état psychologique. Cette deuxième arrestation a certainement pour prétexte, selon sa famille, le fait qu'il soit dépourvu de documents d'identité à cause de sa situation d'apatride.
Sa famille a ensuite été privée de ses nouvelles jusqu'au 1er juillet 2008 date à laquelle elle a reçu un bref appel téléphonique par lequel M. Saleh Al Hweiti, l'a informée qu'il avait été transféré à la prison de Djeddah depuis trois semaines. Il a précisé qu'il n'avait toujours pas été présenté devant une autorité judiciaire et ce depuis sa dernière arrestation datant de 14 mois, et surtout qu'il avait encore été torturé au point d'avoir subi des fractures au visage et à la mâchoire.
En raison de cette situation particulière et des craintes légitimes de ses proches Alkarama demande une intervention urgente afin qu'il soit placé sous la protection de la loi et qu'un avocat soit autorisé à lui rendre visite conformément à l'article 2 du décret royal N° M.39.
Sa détention est manifestement arbitraire et constitue une grave violation tant des normes légales internes que des normes internationales pertinentes énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Une communication concernant M. Al Hweiti a aussi été adressée au Rapporteur spécial sur la torture et au Rapporteur spécial sur la liberté d'opinion et d'expression.