21 juil 2008
Alkarama for Human Rights, 21 juillet 2008
Alkarama vient d'appendre que M. Mahmoud Hozbor, détenu depuis le 03 juillet 2003 en Arabie Saoudite dans un lieu secret et sans procédure légale, a téléphoné à son épouse le 20 juin 2008, pour la première fois depuis plusieurs années, pour l'informer qu'il était détenu à la prison d'Al Qasim où il été transféré il y a 4 mois et qu'il se trouve dans une cellule d'isolement.
Alkarama et la Commission arabe des droits de l'homme avaient adressé le 21 mars 2008 une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire et au Rapporteur spécial sur la torture pour leur demander d'intervenir dans le cas de Mahmoud Hozbor.
M. M. Mahmoud Badr HOZBOR est né en 1972 en Syrie, pays dont il est ressortissant. Jusqu'à la date de son arrestation, le 3 juillet 2003, il a travaillé en Arabie Saoudite dans la ville de Sekaka (Al Jouf).
Il a été arrêté par les services des renseignements généraux (Al Mabahit Al Aama) le 03 juillet 2003 alors qu'il se trouvait en compagnie de sa famille et se rendait en vacances dans son pays par route.
Pendant plus de six mois, sa famille n'a pu obtenir aucune information sur son sort en dépit de ses nombreuses démarches auprès des administrations saoudiennes et en particulier du ministère de l'intérieur. C'est par l'intermédiaire de familles d'autres détenus qu'elle a appris qu'il se trouvait à la prison d'Al Hayr près de Riyad.
Ses proches ont entamé des démarches pour lui rendre visite et ont pu finalement le voir en prison le mois de janvier 2004 après avoir obtenu une seule autorisation de visite.
C'est à l'occasion de cette unique visite à la prison d'Al Hayr que son épouse a appris qu'il avait fait l'objet de graves tortures et de traitements particulièrement inhumains et dégradants et qu'il avait été détenu au secret et dans un isolement total durant plusieurs mois.
Sa famille a également appris les circonstances dans lesquelles s'était tenu un simulacre de procès à la suite duquel il a été condamné à une peine de 18 mois d'emprisonnement ferme pour une prétendue affaire de non dénonciation de personnes recherchés par les services de renseignement.
Quelque temps après la notification de cette condamnation et la visite de sa famille, il a été transféré, toujours selon les informations reçues par son épouse par d'autres familles de détenus, vers le centre de détention des services de renseignements d'Al Jouf.
En dépit de ses démarches, sa famille n'a pu obtenir la confirmation officielle de cette information et n'a plus été autorisée à lui rendre visite.
A l'expiration de la peine de prison prononcée, le 03 janvier 2005, M. Hozbor n'a pas été libéré.
M. Hozbor est privé de sa liberté d'une manière arbitraire depuis son arrestation en juillet 2003 soit depuis plus de quatre années ce qui constitue une violation grave de ses droits les plus fondamentaux. Les normes légales internes ainsi que des normes internationales énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme ont incontestablement été violées.
Pour plus de détails voir le Communiqué du 22 mars 2008
Alkarama vient d'appendre que M. Mahmoud Hozbor, détenu depuis le 03 juillet 2003 en Arabie Saoudite dans un lieu secret et sans procédure légale, a téléphoné à son épouse le 20 juin 2008, pour la première fois depuis plusieurs années, pour l'informer qu'il était détenu à la prison d'Al Qasim où il été transféré il y a 4 mois et qu'il se trouve dans une cellule d'isolement.
Alkarama et la Commission arabe des droits de l'homme avaient adressé le 21 mars 2008 une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire et au Rapporteur spécial sur la torture pour leur demander d'intervenir dans le cas de Mahmoud Hozbor.
M. M. Mahmoud Badr HOZBOR est né en 1972 en Syrie, pays dont il est ressortissant. Jusqu'à la date de son arrestation, le 3 juillet 2003, il a travaillé en Arabie Saoudite dans la ville de Sekaka (Al Jouf).
Il a été arrêté par les services des renseignements généraux (Al Mabahit Al Aama) le 03 juillet 2003 alors qu'il se trouvait en compagnie de sa famille et se rendait en vacances dans son pays par route.
Pendant plus de six mois, sa famille n'a pu obtenir aucune information sur son sort en dépit de ses nombreuses démarches auprès des administrations saoudiennes et en particulier du ministère de l'intérieur. C'est par l'intermédiaire de familles d'autres détenus qu'elle a appris qu'il se trouvait à la prison d'Al Hayr près de Riyad.
Ses proches ont entamé des démarches pour lui rendre visite et ont pu finalement le voir en prison le mois de janvier 2004 après avoir obtenu une seule autorisation de visite.
C'est à l'occasion de cette unique visite à la prison d'Al Hayr que son épouse a appris qu'il avait fait l'objet de graves tortures et de traitements particulièrement inhumains et dégradants et qu'il avait été détenu au secret et dans un isolement total durant plusieurs mois.
Sa famille a également appris les circonstances dans lesquelles s'était tenu un simulacre de procès à la suite duquel il a été condamné à une peine de 18 mois d'emprisonnement ferme pour une prétendue affaire de non dénonciation de personnes recherchés par les services de renseignement.
Quelque temps après la notification de cette condamnation et la visite de sa famille, il a été transféré, toujours selon les informations reçues par son épouse par d'autres familles de détenus, vers le centre de détention des services de renseignements d'Al Jouf.
En dépit de ses démarches, sa famille n'a pu obtenir la confirmation officielle de cette information et n'a plus été autorisée à lui rendre visite.
A l'expiration de la peine de prison prononcée, le 03 janvier 2005, M. Hozbor n'a pas été libéré.
M. Hozbor est privé de sa liberté d'une manière arbitraire depuis son arrestation en juillet 2003 soit depuis plus de quatre années ce qui constitue une violation grave de ses droits les plus fondamentaux. Les normes légales internes ainsi que des normes internationales énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme ont incontestablement été violées.
Pour plus de détails voir le Communiqué du 22 mars 2008