26 fév 2009
M. Suleyman Al Alouane, âgé de 40 ans, auteur d'une vingtaine d'ouvrages de référence en matière de sciences islamiques, avait été arrêté en avril 2004 par des agents des renseignements généraux sans aucun mandat de justice. Depuis, il n'a toujours pas été présenté devant un magistrat.
Alkarama for Human Rights avait le 27 octobre 2006 sollicité l'intervention du Groupe de travail sur la détention arbitraire. Celui-ci s'est adressé á deux reprises aux autorités saoudiennes. Alkarama vient de relancer le 25 février 2009 le Groupe de travail pour lui rappeler cette détention arbitraire qui dure depuis 5 ans.
Suleyman b. Nasser b. Abdullah AL ALOUANE a été arrêté le 28 avril 2004 sur les lieux de son travail par des agents des renseignements généraux sans qu'aucun mandat de justice n'ait été présenté et sans qu'aucune raison n'ait été avancée pour la justifier. Son domicile a été, dans la même journée, perquisitionné sans mandat de justice.
Emmené dans les locaux des services du ministère de l'intérieur, il a été torturé et il lui a été reproché d'avoir tenu publiquement des propos critiques à l'égard de la politique des Etats unis dans le monde arabe et d'avoir dénoncé en particulier l'invasion américaine de l'Irak.
Il a été ensuite transféré à la prison d'El Hayr, au sud de Riyad où il est, à ce jour, détenu dans un isolement complet et totalement coupé du monde extérieur pendant plus d'un an. Il continue, de faire l'objet de mauvais traitements en prison.
Contrairement à la plupart des détenus dans la prison d'Al Hayr, y compris les détenus d'opinion, il n'avait ni le droit aux visites familiales ni celui de communiquer par téléphone avec ses proches.
A ce jour il n'a pas encore été présenté devant un magistrat pour être inculpé formellement, ni n'a reçu notification d'une quelconque procédure pénale intentée contre lui, ni n'a eu accès à un conseil ou à une procédure légale de recours pour contester la légalité de sa mise en détention.
Dans une première réponse au Groupe de travail, le gouvernement s'est contenté d'avancer le prétexte de " terrorisme " pour justifier la privation de liberté de M. Al Alouane sans préciser quels sont les " actes de terrorisme " qui lui sont imputés. Il ne précise pas davantage la qualification pénale exacte des faits reprochés à M. Al Alouane.
Dans sa seconde réponse au groupe de travail, le gouvernement évoque des " transmissions de fonds à l'extérieur du royaume " pour justifier la privation de liberté. Il reconnaît aussi explicitement que M. Al Alouane a été arrêté pour avoir fait usage de sa liberté d'expression en affirmant qu'il avait fait des " prêches et des conférences enflammées ".
Il est vrai que M. Al Alouane avait publiquement critiqué l'occupation militaire de l'Irak par les Etats-Unis d'Amérique.
Cette opinion est toutefois largement partagée dans le monde par de nombreuses personnes de toutes nationalités et de toute tendance politique confondues. Elle est cependant considérée comme une action " terroriste " dans certains pays de la région.
M. Al Alouane a été sollicité en 2007 par les autorités pour faire une déclaration publique et filmée dans le but de renier ses prises de position antérieures sur cette question et qu'il a refusé, raison pour laquelle les autorités ont aggravés ses conditions de détention alors même qu'il était déjà détenu dans un isolement complet.
Alkarama avait en 2006 aussi saisi le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression et le Rapporteur spécial sur la torture de ce cas.
Alkarama for Human Rights avait le 27 octobre 2006 sollicité l'intervention du Groupe de travail sur la détention arbitraire. Celui-ci s'est adressé á deux reprises aux autorités saoudiennes. Alkarama vient de relancer le 25 février 2009 le Groupe de travail pour lui rappeler cette détention arbitraire qui dure depuis 5 ans.
Suleyman b. Nasser b. Abdullah AL ALOUANE a été arrêté le 28 avril 2004 sur les lieux de son travail par des agents des renseignements généraux sans qu'aucun mandat de justice n'ait été présenté et sans qu'aucune raison n'ait été avancée pour la justifier. Son domicile a été, dans la même journée, perquisitionné sans mandat de justice.
Emmené dans les locaux des services du ministère de l'intérieur, il a été torturé et il lui a été reproché d'avoir tenu publiquement des propos critiques à l'égard de la politique des Etats unis dans le monde arabe et d'avoir dénoncé en particulier l'invasion américaine de l'Irak.
Il a été ensuite transféré à la prison d'El Hayr, au sud de Riyad où il est, à ce jour, détenu dans un isolement complet et totalement coupé du monde extérieur pendant plus d'un an. Il continue, de faire l'objet de mauvais traitements en prison.
Contrairement à la plupart des détenus dans la prison d'Al Hayr, y compris les détenus d'opinion, il n'avait ni le droit aux visites familiales ni celui de communiquer par téléphone avec ses proches.
A ce jour il n'a pas encore été présenté devant un magistrat pour être inculpé formellement, ni n'a reçu notification d'une quelconque procédure pénale intentée contre lui, ni n'a eu accès à un conseil ou à une procédure légale de recours pour contester la légalité de sa mise en détention.
Dans une première réponse au Groupe de travail, le gouvernement s'est contenté d'avancer le prétexte de " terrorisme " pour justifier la privation de liberté de M. Al Alouane sans préciser quels sont les " actes de terrorisme " qui lui sont imputés. Il ne précise pas davantage la qualification pénale exacte des faits reprochés à M. Al Alouane.
Dans sa seconde réponse au groupe de travail, le gouvernement évoque des " transmissions de fonds à l'extérieur du royaume " pour justifier la privation de liberté. Il reconnaît aussi explicitement que M. Al Alouane a été arrêté pour avoir fait usage de sa liberté d'expression en affirmant qu'il avait fait des " prêches et des conférences enflammées ".
Il est vrai que M. Al Alouane avait publiquement critiqué l'occupation militaire de l'Irak par les Etats-Unis d'Amérique.
Cette opinion est toutefois largement partagée dans le monde par de nombreuses personnes de toutes nationalités et de toute tendance politique confondues. Elle est cependant considérée comme une action " terroriste " dans certains pays de la région.
M. Al Alouane a été sollicité en 2007 par les autorités pour faire une déclaration publique et filmée dans le but de renier ses prises de position antérieures sur cette question et qu'il a refusé, raison pour laquelle les autorités ont aggravés ses conditions de détention alors même qu'il était déjà détenu dans un isolement complet.
Alkarama avait en 2006 aussi saisi le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression et le Rapporteur spécial sur la torture de ce cas.