11 déc 2009
Mohamed Abdel Moawad, actuellement détenu dans la prison de Sahrawi II, dans le complexe de la prison de Wadi Natroun, souffre de graves problèmes de santé. Il avait été arrêté le 17 mai 2009 avec 24 autres personnes.
Alkarama avait soumis le cas de Mohamed Abdel Moawad au Rapporteur spécial sur la torture dans une communication du 16 juin 2009 qui concernait les 24 personnes arrêtées en même temps que lui. Lors de cette interpellation, Farès Barakat, qui avait eu le réflexe de demander si les agents des Services de sécurité disposaient d'un mandat d'arrêt, a été jeté par la fenêtre du 4ème étage de l'immeuble par ces-derniers. Alkarama avait alerté le 8 juin 2009 les Rapporteurs spéciaux sur les exécutions extrajudiciaires et sur la torture en leur demandant d'intervenir pour M. Barakat.
Mohamed Abdel Hakim Abdel Rashid Abdel Moawad, âgé de 50 ans, est enseignant à l'école de Ahmed Moharama à Damanhour. Il souffre d'un rhumatisme osseux chronique qui s'est fortement aggravé à l'intérieur de la prison en raison des mauvaises conditions de détention et du manque de soins médicaux. Il semblerait qu'il ne dispose pas de lit et qu'il est contraint de dormir sur le sol froid, sans matelas. De plus, il est mal nourri et ne peut se laver correctement. Tous ces facteurs font qu'il est dans l'impossibilité de dormir, marcher ou même bouger et que sa vie est en danger.
En raison de son état de santé critique, son avocat a adressé de nombreuses demandes au ministère de l'Intérieur pour qu'il soit libéré- en vain. Mohamed Abdel Moawad se trouve dans une telle situation que s'il n'est pas soigné immédiatement, il risque de mourir à tout moment. Alkarama a soumis son cas le 11 décembre 2009 au Rapporteur spécial sur le droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint.
Ce type de mauvais traitements dans la prison Sahrawi II est courrant. En effet, les conditions de détention dans cette prison sont les plus mauvaises de toutes en Égypte, suivie de près par celles de la prison Al-Marg.
Alkarama demande que Mohamed Abdel Moawad soit libéré dans les plus brefs délais ou du moins qu'il soit transféré vers un établissement médical approprié pour être soigné. Le gouvernement égyptien est partie des plus importants traités internationaux relatifs aux droits de l'homme et s'est donc engagé à en respecter les principes.
Alkarama avait soumis le cas de Mohamed Abdel Moawad au Rapporteur spécial sur la torture dans une communication du 16 juin 2009 qui concernait les 24 personnes arrêtées en même temps que lui. Lors de cette interpellation, Farès Barakat, qui avait eu le réflexe de demander si les agents des Services de sécurité disposaient d'un mandat d'arrêt, a été jeté par la fenêtre du 4ème étage de l'immeuble par ces-derniers. Alkarama avait alerté le 8 juin 2009 les Rapporteurs spéciaux sur les exécutions extrajudiciaires et sur la torture en leur demandant d'intervenir pour M. Barakat.
Mohamed Abdel Hakim Abdel Rashid Abdel Moawad, âgé de 50 ans, est enseignant à l'école de Ahmed Moharama à Damanhour. Il souffre d'un rhumatisme osseux chronique qui s'est fortement aggravé à l'intérieur de la prison en raison des mauvaises conditions de détention et du manque de soins médicaux. Il semblerait qu'il ne dispose pas de lit et qu'il est contraint de dormir sur le sol froid, sans matelas. De plus, il est mal nourri et ne peut se laver correctement. Tous ces facteurs font qu'il est dans l'impossibilité de dormir, marcher ou même bouger et que sa vie est en danger.
En raison de son état de santé critique, son avocat a adressé de nombreuses demandes au ministère de l'Intérieur pour qu'il soit libéré- en vain. Mohamed Abdel Moawad se trouve dans une telle situation que s'il n'est pas soigné immédiatement, il risque de mourir à tout moment. Alkarama a soumis son cas le 11 décembre 2009 au Rapporteur spécial sur le droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint.
Ce type de mauvais traitements dans la prison Sahrawi II est courrant. En effet, les conditions de détention dans cette prison sont les plus mauvaises de toutes en Égypte, suivie de près par celles de la prison Al-Marg.
Alkarama demande que Mohamed Abdel Moawad soit libéré dans les plus brefs délais ou du moins qu'il soit transféré vers un établissement médical approprié pour être soigné. Le gouvernement égyptien est partie des plus importants traités internationaux relatifs aux droits de l'homme et s'est donc engagé à en respecter les principes.