Immédiatement après son arrestation, il a été emmené au siège de la sûreté d'Etat à Lazoghli et a été continuellement soumis à des actes de torture pendant 45 jours.
Après sa terrible expérience à Lazoghli, il a été jugé par un tribunal militaire sans avoir bénéficié de l'assistance d'un avocat. Il a été condamné à trois ans d'emprisonnement.
Après son procès, il a été transféré à la fin du mois de juin 2001 à la prison de Tora où il a été détenu dans une cellule de 3,5 m sur 3,75 m avec 20 autres prisonniers. Là, il a de nouveau fait l'objet d'horribles tortures.
Après avoir purgé sa peine de trois ans, il devait être relâché en mai 2004. Cependant, les services de renseignement de la sûreté de l'Etat ont, en vertu de la loi portant sur l'état d'urgence, ont immédiatement ordonné sa ré-arrestation et l'ont fait conduire à leur quartier général à Lazoghli.Depuis, il est illégalement détenu et a été transféré plusieurs fois deprison en prison.
Alkarama va suivre de près le cas de M. Diab et porter ces informations à l'attention des mécanismes des droits de l'homme onusiens pertinents.