14 jan 2010
Le 13 décembre 2009, les services secrets égyptiens (SSI) ont procédé à une rafle en s'introduisant dans des maisons à Bani Suef et arrêté Mohamed Omar Mohamed Omar, Ahmed Fathi Ahmed Amer, Mohamed Mustafa Mohamed Mustafa, Ahmed Sobhi Abulkasem Kotb and Mahmoud Adel Mohamed Mohamed Marzouk.
Les 5 personnes ont été détenues au quartier général du SSI à Bani Suef du 13 au 19 décembre 2009 où ils ont fait l'objet de tortures et de mauvais traitements sous le commandement d'un officier de la SSI dénommé Amro Al Mufti, bien connu pour ses méthodes brutales envers les prisonniers.
En effet, il les a contraints à se mettre complètement nus avant de les fouetter puis de les torturer à l'électricité sur les parties sensibles du corps. Il a simulé des noyades dans l'eau froide et les a privés d'eau et de nourriture pendant plusieurs jours. Ces séances de torture de 6 heures par jour avaient pour but de soutirer des aveux des victimes pouvant être utilisés contre eux.
Après leur libération, les 5 personnes ont voulu déposer une plainte auprès du ministère public et ont demandé qu'un examen médico-légal soit ordonné afin de prouver qu'ils ont été torturés. Or les traces de torture étant trop visibles, leurs plaintes n'ont pas été enregistrées.
Les 5 personnes ont été détenues au quartier général du SSI à Bani Suef du 13 au 19 décembre 2009 où ils ont fait l'objet de tortures et de mauvais traitements sous le commandement d'un officier de la SSI dénommé Amro Al Mufti, bien connu pour ses méthodes brutales envers les prisonniers.
En effet, il les a contraints à se mettre complètement nus avant de les fouetter puis de les torturer à l'électricité sur les parties sensibles du corps. Il a simulé des noyades dans l'eau froide et les a privés d'eau et de nourriture pendant plusieurs jours. Ces séances de torture de 6 heures par jour avaient pour but de soutirer des aveux des victimes pouvant être utilisés contre eux.
Après leur libération, les 5 personnes ont voulu déposer une plainte auprès du ministère public et ont demandé qu'un examen médico-légal soit ordonné afin de prouver qu'ils ont été torturés. Or les traces de torture étant trop visibles, leurs plaintes n'ont pas été enregistrées.
Alkarama rappelle que la septième session de l'Examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme aura lieu au mois de février et l'Egypte sera considérée le 17 février. Dans ce cadre Alkarama a présenté un rapport qui relève l'ampleur de la pratique de la torture et l'impunité dont bénéficient les agents de l'Etat responsables de graves violations des droits de l'homme.