12 mai 2009
M. Ryad Ibrahim Jasem a été arrêté brutalement, sans mandat de justice le 11 février 2009 et emmené à un lieu inconnu. Il a manifestement été torturé et contraint à faire des aveux télévisés. Alkarama a soumis ce cas urgent le 8 mai 2009 au Groupe de travail sur la disparition forcée.
M. Jasem est le secrétaire particulier du député irakien M. Mohammad Al-Dainy, lui même disparu à la suite de son arrestation par les forces de sécurité irakiennes le mercredi 25 février 2009. Alkarama avait lancé le 26 février 2009 un appel urgent au Groupe de travail sur la disparition forcée pour qu'il intervienne auprès des autorités irakiennes.
M. Ryad Ibrahim Jasem, né en 1978 est marié et père d'un enfant, il demeure avec sa famille à Baghdad.
Le 11 février 2009 vers 09 heures du matin, alors qu'il sortait de son domicile pour se rendre à son travail, M. Ryad Jasem a été arrêté par un groupe de militaires armés accompagnés de personnes en tenue civile, arrivés sur les lieux à bord de plusieurs véhicules de l'armée.
Dès son arrestation il a été brutalement menotté et cagoulé et introduit dans son domicile où se trouvait son épouse enceinte et sa sœur.
Les militaires ont usé d'une grande violence; ils ont procédé à une fouille en règle de la maison en détruisant tout le mobilier. Ils ont volé une importante somme d'argent lui appartenant ainsi que tous les bijoux de son épouse et de sa sœur ainsi que d'autres objets de valeur.
Ils ont également filmé les chambres de la maison et photographié les deux femmes.
Selon le témoignage de l'épouse à ses proches, les militaires n'ont présenté aucun mandat de justice ni pour arrêter M. Ryad Ibrahim Jasem, ni pour procéder à la perquisition. En même temps, la même opération se déroulait à Diyala près de Bagdad au domicile des parents de M. Ryad Ibrahim Jasem où un groupe de militaires investissait les lieux.
Les militaires ont usé des mêmes méthodes : ils ont terrorisé la mère âgée ainsi que ses frères et sœurs, détruit tout le mobilier de la maison et volé tous les bijoux, objets de valeur ainsi que le véhicule particulier du frère de la victime.
Le 22 février vers 12 heures, les proches de M. Ryad Ibrahim Jasem ont eu la surprise de le voir apparaître sur la chaîne de télévision publique Al Iraqia au cours d'une émission spéciale consacrée à la prétendue arrestation de terroristes dangereux.
Au cours de cette émission la victime faisait des aveux sur sa prétendue appartenance à une organisation terroriste dirigée par un député de l'Assemblée nationale qu'il a cité nommément, M. Mohammad Al-Dainy.
M. Ryad Ibrahim Jasem qui parlait visiblement sous la contrainte paraissait extrêmement fatigué et semblait, selon sa famille, avoir été drogué.
De toute évidence les autorités irakiennes espéraient à travers les aveux publics du secrétaire particulier du député Al Dainy, mettre en accusation un opposant politique particulièrement actif pour dénoncer les violations des droits de l'homme commises dans son pays par les forces d'occupation américaines et les forces gouvernementales.
La famille de M. Jasem a tenté par tous les moyens de connaître son lieu de détention mais sans résultat; elle a donc constitué un avocat, pour le rechercher et lui apporter le cas échéant une assistance juridique.
A ce jour cependant les autorités officielles refusent de reconnaître officiellement sa détention en le déferant devant une autorité judicaire habilitée.
Il s'agit donc de toute évidence d'un cas de disparition forcée et Alkarama demande au Groupe de travail de bien vouloir intervenir d'urgence auprès des autorités gouvernementales irakiennes pour leur enjoindre, dans les plus courts délais, de faire libérer ou de placer sous la protection de la loi M. Ryad Ibrahim Jasem.
M. Jasem est le secrétaire particulier du député irakien M. Mohammad Al-Dainy, lui même disparu à la suite de son arrestation par les forces de sécurité irakiennes le mercredi 25 février 2009. Alkarama avait lancé le 26 février 2009 un appel urgent au Groupe de travail sur la disparition forcée pour qu'il intervienne auprès des autorités irakiennes.
M. Ryad Ibrahim Jasem, né en 1978 est marié et père d'un enfant, il demeure avec sa famille à Baghdad.
Le 11 février 2009 vers 09 heures du matin, alors qu'il sortait de son domicile pour se rendre à son travail, M. Ryad Jasem a été arrêté par un groupe de militaires armés accompagnés de personnes en tenue civile, arrivés sur les lieux à bord de plusieurs véhicules de l'armée.
Dès son arrestation il a été brutalement menotté et cagoulé et introduit dans son domicile où se trouvait son épouse enceinte et sa sœur.
Les militaires ont usé d'une grande violence; ils ont procédé à une fouille en règle de la maison en détruisant tout le mobilier. Ils ont volé une importante somme d'argent lui appartenant ainsi que tous les bijoux de son épouse et de sa sœur ainsi que d'autres objets de valeur.
Ils ont également filmé les chambres de la maison et photographié les deux femmes.
Selon le témoignage de l'épouse à ses proches, les militaires n'ont présenté aucun mandat de justice ni pour arrêter M. Ryad Ibrahim Jasem, ni pour procéder à la perquisition. En même temps, la même opération se déroulait à Diyala près de Bagdad au domicile des parents de M. Ryad Ibrahim Jasem où un groupe de militaires investissait les lieux.
Les militaires ont usé des mêmes méthodes : ils ont terrorisé la mère âgée ainsi que ses frères et sœurs, détruit tout le mobilier de la maison et volé tous les bijoux, objets de valeur ainsi que le véhicule particulier du frère de la victime.
Le 22 février vers 12 heures, les proches de M. Ryad Ibrahim Jasem ont eu la surprise de le voir apparaître sur la chaîne de télévision publique Al Iraqia au cours d'une émission spéciale consacrée à la prétendue arrestation de terroristes dangereux.
Au cours de cette émission la victime faisait des aveux sur sa prétendue appartenance à une organisation terroriste dirigée par un député de l'Assemblée nationale qu'il a cité nommément, M. Mohammad Al-Dainy.
M. Ryad Ibrahim Jasem qui parlait visiblement sous la contrainte paraissait extrêmement fatigué et semblait, selon sa famille, avoir été drogué.
De toute évidence les autorités irakiennes espéraient à travers les aveux publics du secrétaire particulier du député Al Dainy, mettre en accusation un opposant politique particulièrement actif pour dénoncer les violations des droits de l'homme commises dans son pays par les forces d'occupation américaines et les forces gouvernementales.
La famille de M. Jasem a tenté par tous les moyens de connaître son lieu de détention mais sans résultat; elle a donc constitué un avocat, pour le rechercher et lui apporter le cas échéant une assistance juridique.
A ce jour cependant les autorités officielles refusent de reconnaître officiellement sa détention en le déferant devant une autorité judicaire habilitée.
Il s'agit donc de toute évidence d'un cas de disparition forcée et Alkarama demande au Groupe de travail de bien vouloir intervenir d'urgence auprès des autorités gouvernementales irakiennes pour leur enjoindre, dans les plus courts délais, de faire libérer ou de placer sous la protection de la loi M. Ryad Ibrahim Jasem.