03 sep 2008
Alkarama for Human Rights, 3 septembre 2008
Les Etats partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques se réunissent le 4 septembre prochain à New York pour procéder au renouvellement de la moitié des membres du Comité des droits de l'homme.
Alkarama a adressé le 29 août 2008 une lettre à la Haut Commissaire aux droits de l'homme pour protester contre la candidature du sénateur Lazhari Bouzid et exprimer ses craintes quant à sa possible élection.
Selon le règlement intérieur du Comité des droits de l'homme trois conditions d'éligibilité des experts indépendants doivent être requises : Haute moralité, compétence et indépendance. Dans le cas du sénateur Lazhari Bouzid ces critères ne semblent pas réunis.
En effet, Mr Lazhari Bouzid, sénateur non-élu, nommé et rémunéré par le pouvoir exécutif sur le quota du " tiers présidentiel " est un militant politique actif au sein du parti au pouvoir, le FLN, et chargé de présider la Commission de révision de la Constitution, afin, en particulier, de permettre à l'actuel Président de la république issu du même parti d'assumer un troisième mandat.
Il est également membre de la Commission des Affaires étrangères du Sénat algérien et joue à ce titre un rôle actif dans la diplomatie parlementaire du pays. Ses prises de position publiques sur la question du respect des droits de l'homme en Algérie dénient systématiquement les violations massives des droits humains dans le pays.
Son rôle sur la scène politique officielle et les fonctions qu'il assume au sein de son parti qui appuie les initiatives du pouvoir exécutif, parfois en contradiction avec les principes énoncés par le Pacte, remettent en question l'indépendance du candidat présenté par l'Algérie, qualité fondamentale pour assumer la charge d'expert indépendant au sein du Comité.
Alkarama exprime par conséquent des craintes fondées quant à la stratégie de certains Etats de la région et en particulier de l'Algérie afin d'affaiblir les mécanismes onusiens de protection des droits de l'homme. En témoigne, le rôle de premier plan joué par la délégation algérienne dans la restriction du champ d'action des titulaires de mandats de procédures spéciales, par le biais du Code de conduite.
Alkarama craint que la candidature de Mr. Lazhari Bouzid ne s'inscrive dans la même ligne restrictive. Elle appelle les plus vives protestations de sa part et rappelle que la crédibilité de l'organe de surveillance du Traité dépend pour une large part de sa composition.
Les Etats partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques se réunissent le 4 septembre prochain à New York pour procéder au renouvellement de la moitié des membres du Comité des droits de l'homme.
Alkarama a adressé le 29 août 2008 une lettre à la Haut Commissaire aux droits de l'homme pour protester contre la candidature du sénateur Lazhari Bouzid et exprimer ses craintes quant à sa possible élection.
Selon le règlement intérieur du Comité des droits de l'homme trois conditions d'éligibilité des experts indépendants doivent être requises : Haute moralité, compétence et indépendance. Dans le cas du sénateur Lazhari Bouzid ces critères ne semblent pas réunis.
En effet, Mr Lazhari Bouzid, sénateur non-élu, nommé et rémunéré par le pouvoir exécutif sur le quota du " tiers présidentiel " est un militant politique actif au sein du parti au pouvoir, le FLN, et chargé de présider la Commission de révision de la Constitution, afin, en particulier, de permettre à l'actuel Président de la république issu du même parti d'assumer un troisième mandat.
Il est également membre de la Commission des Affaires étrangères du Sénat algérien et joue à ce titre un rôle actif dans la diplomatie parlementaire du pays. Ses prises de position publiques sur la question du respect des droits de l'homme en Algérie dénient systématiquement les violations massives des droits humains dans le pays.
Son rôle sur la scène politique officielle et les fonctions qu'il assume au sein de son parti qui appuie les initiatives du pouvoir exécutif, parfois en contradiction avec les principes énoncés par le Pacte, remettent en question l'indépendance du candidat présenté par l'Algérie, qualité fondamentale pour assumer la charge d'expert indépendant au sein du Comité.
Alkarama exprime par conséquent des craintes fondées quant à la stratégie de certains Etats de la région et en particulier de l'Algérie afin d'affaiblir les mécanismes onusiens de protection des droits de l'homme. En témoigne, le rôle de premier plan joué par la délégation algérienne dans la restriction du champ d'action des titulaires de mandats de procédures spéciales, par le biais du Code de conduite.
Alkarama craint que la candidature de Mr. Lazhari Bouzid ne s'inscrive dans la même ligne restrictive. Elle appelle les plus vives protestations de sa part et rappelle que la crédibilité de l'organe de surveillance du Traité dépend pour une large part de sa composition.