18 déc 2009
Jamal Al-Hajji, militant des droits de l'homme, a été arrêté par les services de sécurité le 9 décembre 2009. Il a été transféré à la prison de Jdeida, située à Tripoli, où il est détenu à ce jour. Aucun droit de visite n'a été accordé à sa famille.
Le 11 décembre 2009, Alkarama a soumis le cas de M. Al-Hajji au Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression. A travers cet appel, Alkarama a souligné l'urgence de sa situation et demandé une intervention auprès des autorités libyennes afin qu'il soit libéré dans les plus brefs délais.
En outre, le 15 décembre 2009, Alkarama a soumis ce cas au Groupe de travail sur les détentions arbitraires afin qu'il reconnaisse le caractère arbitraire de la détention de M. Al-Hajji.
Ces dernières années, Jamal Al-Hajji, 54 ans, a été victime de harcèlements par les services de sécurité pour avoir dénoncé les nombreuses violations des droits de l'homme commises par les autorités libyennes.
Il a été convoqué et interrogé en novembre 2009 à propos d'une plainte qu'il avait soumise au ministre de la Justice libyen.
M. Jamal Al-Hajji avait été arrêté une première fois au mois de février 2007 après avoir essayé d'organiser un rassemblement pacifique pour commémorer le deuxième anniversaire de la mort de 12 personnes lors d'une manifestation à Tripoli.
Il avait été détenu sans aucune charge retenue contre lui pendant plus d'un an, puis, jugé devant la Cour de la sûreté de l'Etat, en juin 2008, il avait été condamné à 12 ans de prison.
Après sa libération en mars 2009, il a déposé une plainte auprès du ministre de la Justice dans laquelle il dénonce le système judiciaire libyen, le traitement des prisonniers, la torture et les détentions arbitraires.
Suite à cette plainte, le 5 novembre 2009, le Procureur des services de la sécurité d'Etat de Tripoli l'a convoqué. Il a toutefois été libéré le même jour. Puis, le 9 décembre 2009, il a une nouvelle fois été interrogé et directement transféré à la prison de Jdeida sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui et sans avoir été présenté à un juge.
Il est très probable que les autorités libyennes détiennent M. Jamal Al-Hajji en raison de ses activités de défenseur des droits de l'homme et réagissent ainsi au dépôt de sa plainte auprès du ministre de la Justice.
Les détentions arbitraires sont systématiques en Libye, et souvent appliquées à ceux qui s'opposent au régime. Bien que la Libye ait ratifié depuis 1970 de nombreuses conventions des Nations Unies, les autorités continuent à harceler les défenseurs des droits de l'homme indépendants qui enquêtent sur la situation des détenus politiques dans les prisons libyennes.
Il est important de souligner que depuis le coup d'Etat en 1969, des milliers de personnes ont été arrêtées et emprisonnées pour des raisons politiques. De nombreuses d'entre elles sont détenues au secret, certaines sont décédées des suites des tortures et du manque de soins médicaux.
Le 11 décembre 2009, Alkarama a soumis le cas de M. Al-Hajji au Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression. A travers cet appel, Alkarama a souligné l'urgence de sa situation et demandé une intervention auprès des autorités libyennes afin qu'il soit libéré dans les plus brefs délais.
En outre, le 15 décembre 2009, Alkarama a soumis ce cas au Groupe de travail sur les détentions arbitraires afin qu'il reconnaisse le caractère arbitraire de la détention de M. Al-Hajji.
Ces dernières années, Jamal Al-Hajji, 54 ans, a été victime de harcèlements par les services de sécurité pour avoir dénoncé les nombreuses violations des droits de l'homme commises par les autorités libyennes.
Il a été convoqué et interrogé en novembre 2009 à propos d'une plainte qu'il avait soumise au ministre de la Justice libyen.
M. Jamal Al-Hajji avait été arrêté une première fois au mois de février 2007 après avoir essayé d'organiser un rassemblement pacifique pour commémorer le deuxième anniversaire de la mort de 12 personnes lors d'une manifestation à Tripoli.
Il avait été détenu sans aucune charge retenue contre lui pendant plus d'un an, puis, jugé devant la Cour de la sûreté de l'Etat, en juin 2008, il avait été condamné à 12 ans de prison.
Après sa libération en mars 2009, il a déposé une plainte auprès du ministre de la Justice dans laquelle il dénonce le système judiciaire libyen, le traitement des prisonniers, la torture et les détentions arbitraires.
Suite à cette plainte, le 5 novembre 2009, le Procureur des services de la sécurité d'Etat de Tripoli l'a convoqué. Il a toutefois été libéré le même jour. Puis, le 9 décembre 2009, il a une nouvelle fois été interrogé et directement transféré à la prison de Jdeida sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui et sans avoir été présenté à un juge.
Il est très probable que les autorités libyennes détiennent M. Jamal Al-Hajji en raison de ses activités de défenseur des droits de l'homme et réagissent ainsi au dépôt de sa plainte auprès du ministre de la Justice.
Les détentions arbitraires sont systématiques en Libye, et souvent appliquées à ceux qui s'opposent au régime. Bien que la Libye ait ratifié depuis 1970 de nombreuses conventions des Nations Unies, les autorités continuent à harceler les défenseurs des droits de l'homme indépendants qui enquêtent sur la situation des détenus politiques dans les prisons libyennes.
Il est important de souligner que depuis le coup d'Etat en 1969, des milliers de personnes ont été arrêtées et emprisonnées pour des raisons politiques. De nombreuses d'entre elles sont détenues au secret, certaines sont décédées des suites des tortures et du manque de soins médicaux.