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آثار قصف إسرائيلي على غزة

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, M. Volker Türk, a mis en garde contre les répercussions des représailles collectives des autorités d'occupation israéliennes contre les Palestiniens de Gaza et le ciblage des civils, soulignant que les expériences amères ont montré que « la vengeance n'est pas la solution, et que ce sont les civils innocents qui finissent par en payer le prix». 

La Haut-Commissaire a lancé un appel urgent à tous les États ayant de l’influence pour qu'ils prennent les mesures nécessaires pour désamorcer cette situation explosive. Le Haut-Commissaire a souligné la nécessité que le droit international humanitaire soit respecté par toutes les parties et de « cesser immédiatement les attaques visant des civils et celles susceptibles de causer un nombre disproportionné de morts et de blessés parmi les civils ou d’endommager des biens de caractère civil.» 

Punition collective 

Des écoles, des locaux, des tours et des immeubles résidentiels de l'UNRWA à travers Gaza ont été touchés par des bombardements aériens israéliens faisant des victimes civiles. Le Haut-Commissaire a souligné l'importance d'adhérer aux principes de distinction entre les objectifs civils et militaires et d'« interdiction d’attaques aveugles ou disproportionnées ». 

« Le droit international humanitaire est clair : l'obligation de veiller constamment à épargner les civils et les biens de caractère civil reste applicable pendant toute la durée des attaques. » 

M. Türk a averti que le « siège total » ordonné par les autorités israéliennes coupant l'approvisionnement en électricité, en eau, en nourriture et en carburant aggrave la situation déjà désastreuse des droits de l'homme et de l'aide humanitaire à Gaza « notamment la capacité des installations médicales à fonctionner ». 

Les Palestiniens de la bande de Gaza font face à un intense raid aérien lancé par l'armée israélienne dans un contexte où les déclarations du ministre de la Défense de l'autorité d'occupation, dans lesquelles il décrit les Palestiniens comme des animaux humains, ont suscitées la condamnation des militants des droits de l'homme du monde entier. 

Les organisations de défense des droits de l'homme ont également qualifié de "punition collective" le fait de priver de nourriture et d'électricité la population des territoires occupées. 

Récit de l'occupation 

Le directeur d'Alkarama, l'avocat Rachid Mesli, s'est étonné de « la partialité persistante de l'Occident en faveur du récit israélien aux dépens de la vérité, même après qu'un porte-parole de la Maison Blanche ait rétracté les déclarations du président américain Joe Biden accusant des militants palestiniens de décapiter des enfants ». 

« Il est regrettable que certains gouvernements occidentaux tentent de criminaliser la liberté d'opinion et de conscience en interdisant la sympathie pour le peuple palestinien et ses droits accaparés et en rejetant les meurtres et l'intimidation dont il fait l'objet depuis des décennies », a-t-il ajouté. 

Les Palestiniens souffrent depuis des décennies de plusieurs violations, leurs souffrances étant aggravées par les pratiques des colons, visant à les forcer à se déplacer, à abandonner leurs terres ou encore à démolir leurs maisons, tel qu'Alkarama à pu documenter à travers un court documentaire qui apporte la lumière sur cette question.