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Deux journalistes soudanais, Ali Mustafa Muhammad Al-Haj, 34 ans et Youssouf Ibrahim, 43 ans sont détenus depuis décembre 2012 sans aucune accusation, ni jugement.

Le 1er décembre 2012, dix agents des services de sécurité et des services de renseignement soudanais ont mis à sac la maison d'Ali Mustafa Muhammad al-Hajj située à Kartoum.
Le même jour, d'autres agents ont également fouillé le domicile de Youssouf Ibrahim dans la banlieue de Salihah, à Omdurman.

Les deux journalistes ont été arrêtés ce jour-là et emmenés vers une destination inconnue.

Pendant deux mois, ils ont été détenus en cellule d'isolement sans être autorisés à contacter leurs familles. C'est en février 2013 que leurs proches ont pour la première fois pu leur rendre visite.

Les médias soudanais ont rapporté que les journalistes avaient filmé une conférence de presse en décembre 2012 au cours de laquelle plusieurs militaires avaient annoncé un coup d'état.

Ces derniers auraient été traduits devant des juridictions militaires puis libérés suite à une grâce présidentielle.

Les deux journalistes restent toutefois détenus sans accusation, ni procès.

Alkarama appelle les autorités soudanaise à les libérer immédiatement ou de leur garantir leur droit à un procès équitable. Nous leur demandons de mettre un terme aux persécutions et aux mesures de harcèlement contre les journalistes et de protéger leur droit de diffuser des informations et de s'exprimer librement.

Alors que les autorités soudanaise ont amnistié les officiers qui ont participé au coup d'état, elles continuent à détenir les journalistes qui auraient simplement été accusés de filmer l'annonce du coup alors que cela fait simplement partie de leur travail.

Alkarama va informer les mécanismes onusiens des droits de l'homme de leur situation afin qu'ils appellent les autorités soudanaise à les libérer immédiatement.