Le 29 septembre 2014, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail sur les disparitions forcées (GTDFI) pour les alerter sur le cas d'Ahmad Shaar, un commerçant syrien de 62 ans du port de Lattaquié, disparu depuis plus d'un an après avoir été enlevé par une milice pro-gouvernementale. Alkarama a demandé au Groupe de travail d'intervenir de toute urgence auprès des autorités syriennes pour qu'elles le libèrent ou le placent sous la protection de la loi.
Le 22 août 2013, trois membres de la milice pro-gouvernementale du « Shabiha Hilal Al Assad », vêtus d'uniformes des forces de la défense nationale, ont fait irruption dans le magasin de Shaar à Lattaquié, l'ont arrêté et l'ont forcé à monter dans une voiture, vers une destination inconnue.
En août 2014, un codétenu a contacté la famille de Shaar pour leur dire qu'il était détenu avec lui dans la Branche du renseignement militaire 235 de Damas, aussi connue en tant que « Branche palestinienne », où la torture est couramment pratiquée.
La famille de Shaar a signalé qu'il avait été menacé à plusieurs reprises par les membres de la milice Shabiha avant d'être arrêtés. Ils se sont rendus régulièrement à son magasin pour le menacer et lui soutirer de l'argent.
Malgré les différentes démarches entreprises pour le localiser auprès des autorités syriennes, sa famille est sans nouvelles de lui depuis son enlèvement, et les autorités syriennes continuent de nier sa disparition et sa détention.
Craignant que Shaar ne soit torturé dans l'enceinte de la « Branche palestinienne », Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de Travail sur les Disparitions Forcées et Involontaires (GTDFI) pour leur demander d'intervenir auprès des autorités syriennes afin qu'Ahmad Shaar soit libéré ou, à tout le moins, placé sous la protection de la loi.
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