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Depuis le début des manifestations, le nombre d'arrestations suivies de disparitions forcées de manifestants et de militants pacifiques ne cesse d'augmenter dans le cadre d'une vague de répression menée par les autorités syriennes. Cette pratique, qui tend à se systématiser, expose les détenus enlevés à un risque accru de tortures.
Le 26 juin dernier, Alkarama a soumis au Groupe de travail sur les disparitions forcées les cas des trois personnes ci-dessous, arrêtées lors des manifestations pacifiques :
Mahmoud Wannoseh, âgé de 40 ans, vit à Hamorieh, Damas, où il est fermier. Le 21 juin 2011, les agents des services politiques syriens l'ont suivi en voiture et renversé alors qu'il était en mobylette, avant de l'emmener vers une destination inconnue.
Hussein Toma, âgé de 43 ans, vit à Al Hara Al Sharikieh, Hamorieh, Damas. Il est marié et travaille en tant qu'ingénieur agronome. Le 21 juin 2011, il a été renversé par des agents des services politiques syriens alors qu'il était en mobylette, et emmené vers une destination inconnue.
Il ne fait aucun doute que les trois hommes ont été victimes d'arrestations et de disparitions forcées pour avoir participé aux manifestations. Les services de sécurité syriens n'ont pas officiellement reconnu la détention de ces personnes et refusent de fournir des informations à leur sujet. Alkarama demande aux autorités syriennes de s'assurer que ces trois personnes soient libérées, et, en tout état de cause, placées sous la protection de la loi dans les meilleurs délais.
Nous appelons également la communauté internationale à agir au nom du peuple syrien auprès des autorités syriennes et à lui rappeler les engagements internationaux en matière des droits de l'homme.