15 aoû 2011
Alors qu'elle retrouvait des amis dans un café de Jaramana, petite ville située à quelques kilomètres de Damas, Hanadi Zahlout s'est fait arrêter ce 4 août par des agents des services de sécurité. Âgée de 29 ans, elle s'était investie dans la coordination des manifestations et militait pour les droits des femmes à travers les réseaux sociaux.
De descendance Alawite, comme les membres de la famille Assad, elle constitue une cible de choix pour les partisans du régime, considérée comme un traître par ceux-ci.
Arrêtée alors qu'une vague de répression touchait des milliers de défenseurs des droits de l'homme, des militants politiques ou des opposants au régime, elle a immédiatement été transférée au centre de détention de Al Fayha'a à Damas, où elle a été soumise à de mauvais traitements physiques et psychologiques. Elle a notamment été forcée d'assister à la torture de l'un de ses amis, afin qu'elle avoue la teneur de ses activités au sein des manifestations.
Arrêtée alors qu'une vague de répression touchait des milliers de défenseurs des droits de l'homme, des militants politiques ou des opposants au régime, elle a immédiatement été transférée au centre de détention de Al Fayha'a à Damas, où elle a été soumise à de mauvais traitements physiques et psychologiques. Elle a notamment été forcée d'assister à la torture de l'un de ses amis, afin qu'elle avoue la teneur de ses activités au sein des manifestations.
A ce jour, Hanadi n'a pas été présentée devant le juge et n'a pas eu accès à une assistance juridique. Son arrestation est représentative d'une politique de répression menée par les autorités syriennes depuis le début des manifestations, qui tend à se radicaliser et se systématiser à travers le pays. Inquiète pour son intégrité physique et morale, Alkarama a soumis aujourd'hui son cas au Rapporteur spécial sur la torture, et continuera de suivre de près l'évolution de sa situation.