Alkarama a soumis aujourd'hui le cas de M. Mohamed Aouda au Rapporteur spécial sur la torture et au Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires.
Notre organisation a déjà traité de nombreux cas de personnes enlevées et détenues par les services de renseignement égyptiens durant de longues périodes avant d'être libérées sans accusation ni procès. Ces personnes, une fois relâchées, ont expliqué à Alkarama avoir été détenues dans des conditions inhumaines au siège des services de renseignement à Nasr City où elles ont été torturées. Aucun de ces détenus n'a par ailleurs été présenté devant un juge.
Si les services égyptiens les ont traités de manière plus "humaine" quelques semaines avant leur libération, c'est uniquement pour s'assurer que les blessures laissées par les tortures subies aient le temps de cicatriser.