27 mai 2010
M. Lakhdar Mesbahi, ressortissant algérien, a été arrêté le 20 juillet 2009 alors qu'il s'était présenté à la police pour des démarches administratives. Détenu au secret pendant quatre mois, il a été transféré à la prison de Dammam où il est à ce jour détenu arbitrairement.
Alkarama s'est adressée le 26 mai 2010 au Groupe de travail sur la détention arbitraire afin qu'il intervienne auprès des autorités saoudiennes et leur recommande de faire libérer M. Mesbahi ou de le placer sous l'autorité de la loi.
M. Lakhdar MESBAHI, âgé de 24 ans est un ressortissant algérien habitant habituellement dans la wilaya d'El Oued en Algérie. A la suite d’un voyage entrepris au Yémen, M. Lakhdar MESBAHI a eu le projet de se rendre en Arabie Saoudite au cours du mois d’octobre de l’année 2008 en vue d’effectuer son pèlerinage à la Mecque.
Il a été arrêté à Médine par les autorités saoudiennes le 20 juillet 2009 alors qu’il s’était rendu aux services de police pour régler les modalités de sortie du territoire saoudien afin de rentrer en Algérie.
M. Lakhdar MESBAHI a d’abord été détenu au secret à Médine pendant près de quatre mois au cours desquels il a été privé de tout contact avec le monde extérieur. Puis, il a été transféré le 20 novembre 2009 à la prison de Dammam sur la côte est de l’Arabie Saoudite où il reste arbitrairement détenu en dehors de toute procédure judiciaire dirigée contre lui.
La famille de M. Lakhdar MESBAHI s’est adressée au Ministère des affaires étrangères algérien qui a formellement pris contact avec les services consulaires algériens de Jeddah. Il a été répondu à la famille qu’il était détenu à Dammam et qu’il lui est reproché d’avoir séjourné illégalement sur le territoire saoudien.
A ce jour, M. MESBAHI n’a cependant pas été présenté devant un juge pour être inculpé formellement, ni n’a eu accès à un avocat ou à une procédure légale de recours pour contester la légalité de sa mise en détention. Après dix mois de détention, il ignore donc la durée des mesures dont il fait l’objet et le sort qui lui sera réservé.
Dès lors, il ressort clairement que M. Lakhdar MESBAHI est détenu arbitrairement, et ce, en violation tant de la législation nationale en vigueur en Arabie Saoudite que des principes généraux du droit, notamment ceux de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Le Royaume d’Arabie Saoudite a ratifié la Convention contre la torture le 23 septembre 1997. Il est membre du Conseil des droits de l’homme (2009-2012).
Alkarama s'est adressée le 26 mai 2010 au Groupe de travail sur la détention arbitraire afin qu'il intervienne auprès des autorités saoudiennes et leur recommande de faire libérer M. Mesbahi ou de le placer sous l'autorité de la loi.
M. Lakhdar MESBAHI, âgé de 24 ans est un ressortissant algérien habitant habituellement dans la wilaya d'El Oued en Algérie. A la suite d’un voyage entrepris au Yémen, M. Lakhdar MESBAHI a eu le projet de se rendre en Arabie Saoudite au cours du mois d’octobre de l’année 2008 en vue d’effectuer son pèlerinage à la Mecque.
Il a été arrêté à Médine par les autorités saoudiennes le 20 juillet 2009 alors qu’il s’était rendu aux services de police pour régler les modalités de sortie du territoire saoudien afin de rentrer en Algérie.
M. Lakhdar MESBAHI a d’abord été détenu au secret à Médine pendant près de quatre mois au cours desquels il a été privé de tout contact avec le monde extérieur. Puis, il a été transféré le 20 novembre 2009 à la prison de Dammam sur la côte est de l’Arabie Saoudite où il reste arbitrairement détenu en dehors de toute procédure judiciaire dirigée contre lui.
La famille de M. Lakhdar MESBAHI s’est adressée au Ministère des affaires étrangères algérien qui a formellement pris contact avec les services consulaires algériens de Jeddah. Il a été répondu à la famille qu’il était détenu à Dammam et qu’il lui est reproché d’avoir séjourné illégalement sur le territoire saoudien.
A ce jour, M. MESBAHI n’a cependant pas été présenté devant un juge pour être inculpé formellement, ni n’a eu accès à un avocat ou à une procédure légale de recours pour contester la légalité de sa mise en détention. Après dix mois de détention, il ignore donc la durée des mesures dont il fait l’objet et le sort qui lui sera réservé.
Dès lors, il ressort clairement que M. Lakhdar MESBAHI est détenu arbitrairement, et ce, en violation tant de la législation nationale en vigueur en Arabie Saoudite que des principes généraux du droit, notamment ceux de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Le Royaume d’Arabie Saoudite a ratifié la Convention contre la torture le 23 septembre 1997. Il est membre du Conseil des droits de l’homme (2009-2012).