07 juil 2011
M. Abdallah Hamoud AL-TWIJRI (عبد الله حمود التويجري), ressortissant saoudien, âgé de 29 ans a été arrêté en octobre 2004 par des soldats américains à la frontière syrienne à Al-Qa’im et directement emmené dans une caserne militaire où il est resté détenu environ 15 jours. Il rapporte avoir eu durant plusieurs jours la tête recouverte, les pieds et les mains liés, jeté à plat ventre sur le sol et exposé au soleil toute la journée avant d’être placé en cellule. Ses interrogatoires durant lesquels il a été sauvagement battu avaient lieu surtout la nuit.
Il a ensuite été transféré dans une autre caserne militaire où cette fois se trouvaient des soldats irakiens. De nouveau, il a été menacé de mort, fait l’objet d’une simulation d’exécution, subi le supplice de la simulation de noyade et torturé à l’électricité.
Quelques jours après, il est transféré à la prison d’Abou Ghraib où il restera détenu une dizaine de jours avant d’être emmené à l’aéroport de Bagdad. Durant environ 15 jours il est placé dans une pièce décrite comme une « boîte noire » où il subit toute une série d’actes de torture par des soldats américains : il rapporte notamment avoir été violement battu, brûlé sur certaines parties de son corps et maintenu dans des postures douloureuses.
Il sera ensuite de nouveau transféré à la prison d’Abou Ghraib où il restera détenu durant près d’une année hors de tout cadre légal avant d’être présenté une première fois à un « juge » en octobre 2005 et condamné de façon expéditive à une peine de 15 années d’emprisonnement.
Il a ensuite été transféré dans une autre caserne militaire où cette fois se trouvaient des soldats irakiens. De nouveau, il a été menacé de mort, fait l’objet d’une simulation d’exécution, subi le supplice de la simulation de noyade et torturé à l’électricité.
Quelques jours après, il est transféré à la prison d’Abou Ghraib où il restera détenu une dizaine de jours avant d’être emmené à l’aéroport de Bagdad. Durant environ 15 jours il est placé dans une pièce décrite comme une « boîte noire » où il subit toute une série d’actes de torture par des soldats américains : il rapporte notamment avoir été violement battu, brûlé sur certaines parties de son corps et maintenu dans des postures douloureuses.
Il sera ensuite de nouveau transféré à la prison d’Abou Ghraib où il restera détenu durant près d’une année hors de tout cadre légal avant d’être présenté une première fois à un « juge » en octobre 2005 et condamné de façon expéditive à une peine de 15 années d’emprisonnement.