28 juil 2009
M. Nabil Khlioui a été arrêté à son domicile le 14 août 2008 par les services de renseignements militaires syriens et depuis, sa famille est sans nouvelle de lui.
Alkarama a adressé une communication au Groupe de travail sur la disparition forcée pour lui demander d'intervenir auprès des autorités syriennes afin que M. Khlioui soit libéré ou placé sous la protection de la loi.
M. Nabil KHLIOUI, né en 1958, vit avec sa famille dans le district de Deir al-Zour au nord-est de la capitale. Il est employé comme électricien dans une société de télécommunication.
La famille de M. Khlioui rapporte que dans la nuit du 14 août 2008, de nombreux agents du service de renseignements militaires, en civil et munis de fusils d'assaut, se sont introduits et ont arrêté M. Khlioui alors qu'il dormait. Ils ont confisqué son téléphone mobile.
Depuis son arrestation, la famille de M. Khlioui n'a plus eu aucune information à son sujet et n'a pas été autorisée à porter plainte. Les autorités n'ont pas indiqué où il est détenu ni les raisons de son arrestation.
La famille a fini par apprendre de façon informelle que M. Khlioui aurait été détenu pendant les deux premières semaines dans la prison de Deir al-Zour avant d'être transféré dans la section appelée Palestine de la prison de Damas. Au mois d'avril 2009, la famille a appris que M. Khloui y aurait été emprisonné d'octobre 2008 à janvier 2009.
Il souffrirait d'intenses douleurs au niveau du dos des suites des tortures subies et ne pourrait ni se lever ni marcher. D'autres sources ont informé la famille qu'il ne se trouverait plus dans cette section de la prison.
L'arrestation et la disparition de M. Khlioui n'est pas une affaire isolée. En effet, une campagne d'arrestation de personnes soupçonnées d'avoir des relations avec des islamistes de la région de Deir al-Zour a eu lieu en 2008 et une dizaine de personnes ont été arrêtées parmi lesquelles figure M. Khlioui.
Alkarama rappelle que la Syrie a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques le 21 avril 1969 et la Convention contre la torture le 19 août 2004. Le rapport initial de la Syrie sera examiné par le Comité contre la torture lors de sa 44e session qui se tiendra du 26 avril au 14 mai 2010.
Alkarama a adressé une communication au Groupe de travail sur la disparition forcée pour lui demander d'intervenir auprès des autorités syriennes afin que M. Khlioui soit libéré ou placé sous la protection de la loi.
M. Nabil KHLIOUI, né en 1958, vit avec sa famille dans le district de Deir al-Zour au nord-est de la capitale. Il est employé comme électricien dans une société de télécommunication.
La famille de M. Khlioui rapporte que dans la nuit du 14 août 2008, de nombreux agents du service de renseignements militaires, en civil et munis de fusils d'assaut, se sont introduits et ont arrêté M. Khlioui alors qu'il dormait. Ils ont confisqué son téléphone mobile.
Depuis son arrestation, la famille de M. Khlioui n'a plus eu aucune information à son sujet et n'a pas été autorisée à porter plainte. Les autorités n'ont pas indiqué où il est détenu ni les raisons de son arrestation.
La famille a fini par apprendre de façon informelle que M. Khlioui aurait été détenu pendant les deux premières semaines dans la prison de Deir al-Zour avant d'être transféré dans la section appelée Palestine de la prison de Damas. Au mois d'avril 2009, la famille a appris que M. Khloui y aurait été emprisonné d'octobre 2008 à janvier 2009.
Il souffrirait d'intenses douleurs au niveau du dos des suites des tortures subies et ne pourrait ni se lever ni marcher. D'autres sources ont informé la famille qu'il ne se trouverait plus dans cette section de la prison.
L'arrestation et la disparition de M. Khlioui n'est pas une affaire isolée. En effet, une campagne d'arrestation de personnes soupçonnées d'avoir des relations avec des islamistes de la région de Deir al-Zour a eu lieu en 2008 et une dizaine de personnes ont été arrêtées parmi lesquelles figure M. Khlioui.
Alkarama rappelle que la Syrie a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques le 21 avril 1969 et la Convention contre la torture le 19 août 2004. Le rapport initial de la Syrie sera examiné par le Comité contre la torture lors de sa 44e session qui se tiendra du 26 avril au 14 mai 2010.