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M. Sadman Hossain avait été arrêté le 14 février 2010 et avait disparu pendant six mois avant d'être renvoyé dans son pays le Bengladesh le 12 août 2010. Il rapporte avoir été détenu au secret dans un isolement total dans une cellule souterraine et subi des mauvais traitements.

Pour rappel:
M. Ameen Hamoud Al Hossaini a été arrêté le 18 avril 2010 dans son local commercial par des agents des services de la police criminelle sans qu'aucun motif ni mandat de justice ne lui aient été présentés. Il est détenu au secret à la prison de Sanaa sans contact avec l'extérieur.

Alkarama s'est adressée au Groupe de travail sur la détention arbitraire lui demandant d'intervenir auprès des autorités yéménites afin que celles-ci libèrent immédiatement M. Al-Hossaini et l'indemnisent pour le préjudice subi.

M. Ammar Attayiar a été arrêté le 11 janvier 2010 par des membres des services de sécurité qui l'ont emmené dans leurs locaux puis transféré dans un centre de détention des services d’investigation criminelle où il a été détenu au secret et gravement torturé. Il devait faire l’objet d’une mesure de libération provisoire le 4 avril 2010 mais à ce jour il est maintenu en prison.
M. Abdelhamid Al-Jaishi a été arrêté à la porte du domicile familial le 13 décembre 2009 par plusieurs agents des services de la sécurité politique (al-amn al-siyassi) qui l'ont emmené à une destination inconnue et qui depuis nient le détenir.

Alkarama a adressé le 14 juin 2010 une communication au Groupe de travail sur les disparitions forcées lui demandant d'intervenir auprès des autorités yéménites afin que M. Al-Jaishi soit libéré ou placé sous la protection de la loi.
Alkarama a appris que Mustafa et Ashraf Eid Namer Al-Haddad, âgés de 09 et 14 ans, qui avaient été arrêtés avec leur père le 2 juin 2010 ont été libérés le 9 juin 2010.
M. Omar Eid Namer Al-Haddad et ses deux fils âgés de 9 et 14 ans ont été arrêtés à leur domicile le 2 juin 2010 et emmenés vers une destination inconnue. Détenus au centre de détention des services de lutte antiterroriste, ils ont pu voir leur famille qui a constaé qu'ils avaient été battus et maltraités.

Alkarama a adressé le 8 juin 2010 une action urgente au Rapporteur spécial contre la torture lui demandant d'intervenir auprès des autorités yéménites dans le cas de la famille EID NAMER AL-HADDAD.
MM. Al-Nawar, Al-Qadasi et Al-Saffi ont tous trois été arrêtés par les services de la sécurité politique (Al Amn As-Siyassi) sous prétexte de la lutte antiterroriste et sont détenus arbitrairement depuis plusieurs mois sans avoir été présentés devant la justice.

Alkarama s'est adressée le 28 mai 2010 au Groupe de travail sur la détention arbitraire lui demandant d'intervenir auprès des autorités yéménites afin que les trois détenus soient placés sous l'autorité de la loi ou libérés.

Lors de la 44ème session du Comité contre la torture, le Yémen a assisté à l'examen de son deuxième rapport périodique avec une importante délégation qui devait répondre aux questions soulevées dans les observations préliminaires adoptées par l'organe onusien le 03 novembre 2009 lors de l'examen initial du même rapport qui s'était déroulé en l’absence de la délégation yéménite.
Lors de la 44ème session du Comité contre la torture, le Yémen a assisté à l'examen de son deuxième rapport périodique avec une importante délégation qui devait répondre aux questions soulevées dans les observations préliminaires adoptées par l'organe onusien le 03 novembre 2009 lors de l'examen initial du même rapport qui s'était déroulé en l’absence de la délégation yéménite.
M. Zakaria Al-Hijri a été arrêté le 22 mai 2008 par des agents des services de la sécurité politique à un « check-point » dans la zone de Sahoul à l’entrée de la ville d’Ibb. Détenu depuis, il n'a jamais été présenté devant un magistrat ni autorisé à consulter un avocat.

Alkarama s'est adressée le 22 mai 2010, deux ans jour pour jour après son arrestation, au Groupe de travail sur la détention arbitraire, le priant d'intervenir auprès des autorités yéménites afin qu'elles placent M. Al-Hijri sous l'autorité de la loi ou qu'elles le libèrent immédiatement.