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Mme Doha Aboutabit a subi des tortures psychologiques et des traitements cruels lors de sa garde à vue dans les locaux des services de la police judiciaire de Casablanca à la suite de son arrestation le 03 décembre 2009.

Alkarama s'est adressée le 27 avril 2010 aux Rapporteurs spéciaux sur la torture et  sur la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste pour leur demander d'intervenir auprès des autorités marocaines afin que celles-ci ordonnent une enquête exhaustive et impartiale sur les violences subies par Mme ABOUTABIT.

M. Younes Zarli et M. Saïd Ezziouani ont été enlevés par des agents des services de la direction de la surveillance du territoire (DST) respectivement les 11 et 12 avril 2010 à Casablanca et sont depuis disparus.

M. Younes ZARLI est âgé de 29 ans. Il est marié, père d'un enfant et réside avec sa famille à Casablanca. Le 11 avril 2010 à 13 heures, un agent des services de sécurité en civil l'a fait appeler alors qu'il se trouvait à son domicile en demandant s'il était là et s'il pouvait descendre le rejoindre au bas de l'immeuble.

M. Adnan ZAKHBAT a été enlevé le 29 mars 2010 par des agents des services de sécurité sur la voie publique. Il a été emmené vers une destination inconnue et a disparu depuis.

M. Adnan ZAKHBAT est âgé de 27 ans. Il est marié et père de deux enfants et réside avec sa famille à Berrechid, une petite ville à 70 km au sud de Casablanca. Il a été enlevé par quatre agents des services de sécurité en civil sur la voie publique le 29 mars 2010 vers 13 heures à la porte de la Mosquée Zahra située sur la route principale à l'entrée de la ville.

M. Abdelrahim Lahjouli a été enlevé à son domicile mardi 30 mars 2010 par des personnes inconnues qui se sont présentées comme étant des policiers. Il a été emmené vers une destination inconnue et a disparu depuis.

Alkarama a adressé un appel urgent au  Groupe de travail sur les disparitions forcées le 8 avril 2010 afin qu'il intervienne auprès des autorités marocaines.

Personnalité religieuse connue au Maroc, M. Mohamed El-Kettani a été arrêté par la police de Salé le 6 février 2003 et libéré deux jours après par le parquet. Apprenant qu'il était de nouveau recherché, il s'est présenté le 13 février 2003 au procureur de Rabat qui l’a cette fois inculpé et placé en détention provisoire notamment pour « association de malfaiteurs » et « rassemblements illicites ».

M. Otman Babi qui avait disparu après son arrestation le 10 mars 2010 par des agents des services de sécurité a été déféré à Salé  le 22 mars 2010 devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Rabat.


Alkarama  avait soumis un appel urgent le 22 mars 2010 au Groupe de travail sur les disparitions forcées le priant d'intervenir auprès des autorités marocaines.

M. Otman BABI, âgé de 27 ans a été arrêté et enlevé au domicile de sa famille à Casablanca par six agents des services de sécurité en tenue civile, le mercredi 10 mars 2010 en début de soirée. Après avoir procédé à une fouille du domicile en dehors des horaires prévus par la loi et en l'absence de mandat de perquisition, il a été emmené vers une destination inconnue.

Sa famille a immédiatement cherché à connaître les motifs de cette arrestation et surtout le sort qui allait lui être réservé mais vainement puisqu'à ce jour ses proches n'ont aucune idée du lieu où il se trouve.

Sidi Mohamed Bourouis, Sadji Al Ouassini et Khaled Laidaoui, ressortissants algériens, ont  purgé une peine de 14 ans au Maroc et viennent d'être libérés. Les autorités algériennes demandent qu'ils soient renvoyés en Algérie où ils ont été condamnés par contumace. Le Maroc a signé la Convention contre la torture qui dispose qu'aucune personne ne peut être extradée vers un pays qui pratique la torture. Le Comité contre la torture a constaté que la torture continuait à être pratiquée en Algérie.

Alors qu'il était en train d'étudier chez lui à Agadir, Abdelkarim Azzou a été arrêté le 21 Juin 2003 par quatre agents des services de sécurité en tenue civile. Ces derniers n'ont présenté aucun mandat d'arrêt et l'ont placé en garde à vue. Sa famille n'a été en mesure de rétablir le contact avec lui qu'un mois plus tard. Il a subi de graves tortures en détention et continue de faire l'objet de mauvais traitements à la prison d'Ait Melloul.

Les organisations Alkarama et American Civil Liberties Union (ACLU) ont demandé le 25 juin 2009 aux Rapporteurs spéciaux des Nations unies d'enquêter sur le cas d'Abou Elkass