Le 20 février 2015, Alkarama a saisi les procédures spéciales des Nations Unies du cas de Rachid Ghribi Laroussi, arrêté en juin 2003 dans le cadre de la vaste campagne de répression qui a suivi les attentats de Casablanca et condamné à 20 ans de prison à l'issue d'un procès inéquitable.
Arrêté sans mandat de justice sur son lieu de travail à Tanger le 2 juin 2003, Rachid Laroussi a été détenu au secret pendant près de trois mois sans aucun contact avec l'extérieur et sans aucune procédure légale.