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L'institution nationale des droits de l'homme (INDH) algérienne, présidée par Me Farouk Ksentini, a été rétrogradée par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI). Cette décision constitue un revers pour la diplomatie algérienne qui n’a pas ménagé ses efforts pour discréditer les organes et les experts de l’ONU ainsi que les ONG et les militants des droits de l’homme engagés dans le dossier algérien.
Le Sous-Comité d’Accréditation du Comité international de coordination des Institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CIC) a demandé à la Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH)  de lui fournir dans un délai d’une année les éléments établissant qu’elle n’a pas cessé de respecter les Principes de Paris.
L'institution nationale des droits de l'homme algérienne est sur le point de perdre son accréditation par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI).
Une Observation générale du Groupe de travail sur les disparitions forcées de l'ONU assimile la disparition forcée à un crime contre l'humanité.
Le Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires de l'ONU (GTDF) a adopté une Observation générale à sa 87ème session, assimilant la pratique de la disparition forcée, lorsqu'elle a un caractère systématique et généralisé, à un crime contre l'humanité.

Alors que le Maroc a annoncé son intention de ratifier avant la fin de 2009 la Convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, aucun signe comparable n'est émis par les autorités algériennes.
Alkarama a lancé un appel urgent au rapporteur chargé du suivi des recommandations du Comité des droits de  l'Homme, lui demandant d'intervenir auprès des autorités algériennes afin que celles-ci fassent enfin déférer Malik Medjnoun devant la justice. Accusé de complicité dans l'assassinat du chanteur engagé Lounès Matoub, il clame son innocence et attend depuis 10 ans d'être jugé. Il est en grève de la faim depuis le 31 janvier 2009.

Malik Medjnoun est détenu sans jugement depuis aujourd'hui près de dix (10) années.
Le Comité des droits de l'homme vient de publier sur son site  le rapport soumis le 5 novembre 2008 par Alkarama dans le cadre du suivi de ses recommandations par l'Etat algérien. L'examen aura lieu à la prochaine session du Comité.
Malik Medjnoun, accusé de complicité dans l'assassinat du chanteur engagé Lounès Matoub est détenu sans jugement depuis près de 10 ans. Pour protester contre cette situation, M. Malik Medjnoun a décidé d'entamer à partir de ce jour une grève de la faim illimitée.
Alkarama for Human Rights, 15 janvier 2009

Alkarama a adressé le 12 janvier 2009 une communication individuelle au Comité contre la torture lui demandant d'examiner le cas de Mounir Hammouche, arrêté par des membres des services de renseignements (DRS) le 23 décembre 2006, détenu au secret et décédé sous la torture quelques jours plus tard.

Alkarama for Human Rights, 8 janvier 2009

Alkarama a adressé le 6 janvier 2009 un courrier au Groupe de travail sur les disparitions forcées et au Rapporteur spécial sur la torture pour leur confirmer l'arrestation de M. Adel Saker par des agents de l'Etat et leur demander d'intervenir d'urgence auprès des autorités algériennes.