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Le journaliste algérien Mohamed Tamalt, âgé de 42 ans,  est décédé dimanche 11 décembre 2016 à Alger suite à une longue grève de la faim entamée pour protester contre sa détention arbitraire. Son décès est survenu après un coma de trois mois. Son arrestation avait eu lieu le 27 juin 2016, huit jours après avoir quitté le Royaume-Uni où il résidait pour revenir à Alger. Avant son retour, le journaliste avait pourtant été assuré qu’il ne serait pas inquiété en raison de ses activités de journaliste et de ses critiques à l’égard du régime.

Déféré devant le tribunal correctionnel d’El-Bayadh le 28 novembre 2016 avec deux citoyens victimes de violences policières, Hassan Bouras vient de nouveau d’être condamné par la justice algérienne pour son activisme. Le Tribunal d’El Bayadh a condamné les deux victimes à un an de prison ferme pour « outrage à corps constitué » et Hassan Bouras à la même peine pour  « complicité d’outrage à corps constitué » et « exercice de la profession de journaliste sans autorisation ».

Le 24 novembre 2016, Alkarama a saisi le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste (SRCT) du cas de Tijani Ben Derrah et Adel Ayachi, deux blogueurs et militants des droits de l’homme algériens récemment condamnés à des peines de prison pour « apologie du terrorisme ».

Le 17 novembre, Alkarama a saisi le Comité des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies du cas d'Ahmed Khalil Mahmoud Braih, l'un des fondateurs et des principaux dirigeants du Front Polisario, enlevé par des agents du DRS en plein centre d'Alger, la matinée du 6 janvier 2009.

Le 7 septembre 2016, Alkarama a soumis au Comité des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies, le cas de Sadek Rsiwi, un ancien combattant de l'Armée Nationale de Libération (ALN) et père de huit enfants, disparu depuis 1996 après avoir refusé de prendre la tête d'une milice armée locale à la demande du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), refusant ainsi de s'impliquer dans la guerre civile qui a fait suite au coup d'état militaire de janvier 1992.

Le 30 septembre 2016, Alkarama a saisi en urgence le Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires (GTDFI) des Nations Unies du cas de 20 défenseurs des droits de l'homme et membres de familles de disparus violemment interpellés la veille par la

Le 22 septembre 2016, Alkarama a soumis au Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies son rapport sur la situation en Algérie en vue de son troisième Examen périodique universel (EPU) prévu en mai 2017.

Le 26 mai 2016, Alkarama a soumis le cas de Boubekeur Fergani, victime de disparition forcée dans les années 1990 au Comité des droits de l'homme (CDH) de l'ONU. Ce professeur d'histoire père de cinq enfants avait été arrêté arbitrairement à son domicile à Constantine dans la nuit du 22 juin 1995 par une dizaine d'agents en tenue civile et militaire accompagnés d'un informateur cagoulé. Depuis cette nuit, sa famille ne l'a plus jamais revu.

Le 15 novembre 2015, la police a arrêté Adel Ayachi et Tijani Ben Derrah, deux bloggeurs et militants des droits de l'homme qui avaient participé la veille à une manifestation pacifique pour la liberté d'expression. Presque trois mois plus tard, les deux activistes sont toujours détenus à la prison d'El Harrach, dans la banlieue d'Alger dans l'attente de leur procès.