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La fondation Alkarama a adressé aujourd’hui une communication urgente aux mécanismes des Nations Unies chargés de la protection et la promotion des droits de l'homme afin d'intervenir pour protéger le droit d'assemblée pacifique des citoyens algériens engagés dans le mouvement de protestation populaire.
 
Dans sa communication, Alkarama a précisé que les Algériens, et les habitants d'Alger et de ses environs en particulier, ont poursuivi ce vendredi 5 avril leur mouvement pacifique, lancé le 22 février dernier pour revendiquer

Adlène Mellah - Reda City - Amir DZ

Le 23 janvier 2019, plusieurs experts de l’ONU ont envoyé une lettre aux autorités algériennes dénonçant les mesures de représailles commises par les autorités contre plusieurs blogueurs et journalistes algériens pour avoir simplement exercé leur droit à la liberté d’expression.

La Fondation Alkarama a saisi aujourd’hui Madame la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que les procédures spéciales concernées, sur la situation actuelle en Algérie, notamment après l’annonce d’un cinquième mandat présidentiel de M. Abdelaziz Bouteflika, actuellement hospitalisé à Genève.

Alkarama a notamment souligné l’ampleur des manifestations au cours desquelles plusieurs millions de personnes sont sortis dans les rues pour dire non à un cinquième mandat, appeler à un changement radical du régime et à l’instauration d’un Etat de droit.

Le directeur des sites d’information Algérie Direct et Dzair Presse, Adlène Mellah, a de nouveau été arrêté le 9 décembre 2018 lors d’une manifestation de soutien au chanteur Reda City 16 actuellement détenu à la prison d’El Harrach.

Privé de liberté depuis le 13 octobre 2018, le chanteur et acteur

Le chanteur Reda Hamimed se trouve actuellement en détention préventive à la prison d’El Harrach. Il est accusé d’entretenir des liens avec le blogueur Amir Boukhors, connu en Algérie sous le nom d’Amir DZ. Ce dernier dénonce régulièrement sur sa page Facebook des affaires de corruption touchant de hauts dignitaires algériens au grand dam des autorités.

Au cours du mois d’octobre 2018, les autorités algériennes ont tenté d’entraver les activités du blogueur algérien Amir Boukhors, connu sur les réseaux sociaux sous le nom d’Amir DZ, en exerçant des pressions sur ses proches en Algérie alors que celui-ci vit actuellement en France.

Mise à jour: Le 5 septembre 2018, Alkarama a saisi le Rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association des Nations Unies du cas de 24 manifestants violemment interpellés le 30 août 2018 par la police alors qu'elles et ils manifestaient pacifiquement à l'occasion de la journée internationale des victimes de disparition forcée.

Le Comité des droits de l’Homme (Comité DH), organe des Nations Unies chargé de la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) ratifié par l’Algérie en 1989, a rendu une décision reconnaissant la responsabilité des autorités algériennes dans la disparition forcée de Mahmoud Boudjema.

Suite à l’examen de l’Algérie par le Comité des droits de l’homme des Nations Unies (Comité DH), durant lequel Alkarama a soulevé les problématiques importantes dans son rapport, le Comité DH a rendu ses conclusions et recommandations aujourd’hui.