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Le 12 juin 2015, Alkarama a saisi le Comité des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies du cas de M'Rabih Ahmed Mahmoud Adda, un réfugié sahraoui des camps de Tindouf au sud de l'Algérie, arrêté par les services de renseignement algériens en août 2014 avant d'être remis au Front Polisario qui l'a détenu et torturé pendant 64 jours.

En février 2015, la famille d'Achour Berkaoui, disparu depuis son enlèvement par des agents des services de sécurité algériens en plein centre d'Alger en novembre 1994, a mandaté Alkarama pour présenter une plainte au Comité des Droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies concernant la disparition de leur proche dans le but de faire reconnaître officiellement l'implication directe des autorités algériennes ainsi que d'obtenir réparation comme le prévoit le droit international.

Le 26 mars 2015, Alkarama a adressé une communication au Comité des droits de l'homme (CDH) pour l'informer des mesures de représailles menées par les autorités algériennes contre certaines familles de la région de Jijel qui l'avaient saisi de plaintes individuelles à la suite de la disparition forcée ou de l'exécution sommaire de leurs proches dans les années 1990.

Le 13 mars 2015, Alkarama a adressé une communication de suivi au Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, Michel Forst, afin de l'informer de la condamnation de Rachid Aouine à 6 mois de prison ferme pour avoir incité à manifester.

Alkarama a saisi le Comité des droits de l'homme des Nations Unies du cas de Fateh Dafar, arrêté en novembre 1994 par par les forces de la gendarmerie nationale d'Al Aouana puis sommairement exécuté en compagnie de plusieurs autres détenus, sans aucune procédure judiciaire préalable.

Le 4 mars 2015, Alkarama a adressé un appel urgent au Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l'homme concernant l'arrestation, le 1er mars dernier à El-Oued, de Rachid Aouine, sous le prétexte d'avoir diffusé un appel sur les réseaux sociaux à se joindre au vaste mouvement de contestation populaire contre l'exploitation du gaz de schiste.

Le 23 février 2015, Alkarama a saisi le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de réunion pacifique et d'association concernant l'arrestation de huit activistes par la police algérienne lors d'une manifestation pacifique qui s'est déroulé le 28 janvier 2015 devant le tribunal de Laghouat en soutien à Mohamed Reg, militant du mouvement des chômeurs de Laghouat.

Le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies a établi, au cours de sa 111ème session, la responsabilité des autorités algériennes dans l'assassinat de Nedjma Bouzaout, épouse Bousseloub, le 26 janvier 1996 dans la commune d'Oudjana près de Taher (wilaya de Jijel). Les auteurs de cette exécution sommaire, des éléments de la garde communale d'Oudjana, étaient accompagnés lors de leur crime par des militaires de l'Armée Nationale populaire (ANP) stationnés dans ce village.

Le 24 novembre 2014, Alkarama a adressé un appel urgent au Rapporteur spécial sur la liberté d'expression à la suite de l'arrestation arbitraire d'Abdellah Benaoum poursuivi et déféré devant le tribunal de Relizane pour avoir dénoncé les mesures discriminatoires prises par le recteur de l'université de la ville contre certains étudiants de la faculté de droit.

Lors de sa 111ème session qui s'est tenue à Genève du 7 au 11 juillet 2014, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a rendu sa décision dans l'affaire de l'arrestation suivie de la disparition de Lakhdar Bouzenia, député du Front Islamique du Salut (FIS) de Chefka, dans la wilaya de Jijel, située sur la côte au nord-est de l'Algérie.