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Lors de sa 36ème session tenue le 21 septembre 2017, le Conseil des droits de l’homme a adopté le document final relatif à l’examen périodique universel (EPU) du Maroc pour lequel Alkarama avait soumis un rapport en septembre 2016 afin de faire part de ses principales préoccupations et recommandations sur la situation des droits de l’homme dans le pays.

Salaheddine Bassir, militant et journaliste, avait été arrêté en juin 2015, torturé et détenu à Laâyoune suite à un procès inéquitable. Après la saisine du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies (GTDA), les experts onusiens ont déclaré qu’il était détenu arbitrairement et ont appelé les autorités marocaines à le libérer. Aujourd’hui Bassir demeure détenu à la prison d’Aït Melloul dans conditions particulièrement difficiles.

Le 5 mai 2017, le Groupe de travail sur l'Examen périodique universel (EPU), établi par le Conseil des droits de l'homme (CDH), a adopté son rapport contenant les recommandations adressées par les États membres des Nations Unies au Maroc lors de son examen le 2 mai 2017.

Le 2 décembre 2016, Alkarama a informé le Comité contre la torture (CCT) des Nations Unies de la situation de M. Abdul Rahman Alhaj Ali, un citoyen syrien détenu au Maroc sous écrou extraditionnel depuis le 30 octobre 2014, et pour lequel le Comité avait rendu, le 22 août 2016, une décision appelant le Maroc à le libérer dans les trois mois au plus tard.

Le 14 novembre 2016, Alkarama a adressé un appel urgent au Comité contre la torture (CAT) des Nations Unies pour demander que des mesures soient prises d'urgence afin d'annuler la procédure d'extradition du Maroc vers l'Egypte de Hani Khater, un journaliste égyptien qui exerçait ses activités au Maroc où il avait créé en 2010 une société de media et un journal, Les Nouvelles du Maghreb.

Le 16 novembre 2016, Alkarama a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies (GTDA) du cas de Salaheddine Bassir, un militant et journaliste arrêté en juin 2015 et arbitrairement détenu à Laâyoune suite à sa condamnation exclusivement fondée sur des aveux obtenus sous la contrainte.

A l'issue de sa 118e session en octobre 2016, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a adopté ses observations finales concernant le Maroc, après avoir examiné le sixième rapport périodique du pays, soumis avec sept ans de retard.

Le 23 août 2016, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a rendu un avis enjoignant aux autorités marocaines de libérer immédiatement Hamo Hassani, condamné à quinze ans de réclusion par la Cour d'appel de Rabat en 2005 sur la seule base d'aveux obtenus sous la torture.

Le 23 août 2016, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a rendu un avis enjoignant aux autorités marocaines de libérer immédiatement Abdelkader Belliraj, citoyen belgo-marocain condamné à la prison à perpétuité en 2009 sur la seule base d'aveux obtenus sous la torture au cours d'une détention au secret de 28 jours.

Le 21 octobre 2016, Alkarama a envoyé aux experts du Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) de nouveaux éléments d'information concernant M. Ali Aarrass, détenu au Maroc depuis 2008 et condamné sur la seule base d'aveux obtenus sous la torture.