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La situation des droits de l’homme au Maroc sera examinée pour la quatrième fois dans le cadre de son prochain examen périodique universel par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies prévu entre le 2 et le 18 Novembre 2022 à Genève.

Le 1er juillet 2021, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) sur la situation de M. Driss SEDRAOUI, président de la Ligue Marocaine pour la Citoyenneté et les droits de l'homme, arrêté et emprisonné pour avoir participé à un rassemblement organisé le 8 mars 2021 en l’honneur de la Journée internationale des femmes.

Les faits

Mary Lawlor, la Rapporteure spéciale de l'ONU sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, a appelé le Maroc à cesser de "cibler les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes qui défendent les questions de droits de l'homme liées au Sahara occidental, et à leur permettre de travailler sans représailles".

La fille du détenu marocain, Rachid Al-Ghribi Al-Aroussi condamné à 20 ans de prison, dont 17 ans et 7 mois se sont écoulées, a lancé un appel au roi Mohammed VI, lui demandant de libérer son père en vertu d'une grâce exceptionnelle due à son état de santé, selon une lettre obtenue par Alkarama.

L'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) a annulé un mandat d'arrêt émis contre l'éminent activiste maroco-allemand, Mohamed Hajib, à la suite des procédures d'appel soumises à l'instance internationale, qui a ainsi statué que M. Hajib n'avait fait qu'exerçer son droit  d'expression et d'opposition en tant que simple citoyen.
Le parquet marocain avait émis un mandat d'arrêt international contre M. Hajib, pour son opposition aux autorités marocaines.

Le Comité des Nations Unies contre la torture (CAT) vient ainsi, après trois années de procédure, de rendre sa

Le 30 octobre 2018, Alkarama a saisi le Comité contre la torture (CAT) des Nations Unies du cas de Mohamed Hajib, de nationalité allemande et marocaine, torturé et condamné par les autorités marocaines à dix années de prison sur la seule base de procès-verbaux de police signés sous la contrainte.

Le 9 juillet 2018, Alkarama a saisi le Comité contre la torture (CAT) des Nations Unies du cas d'Abdelkader Belliraj, un citoyen belgo-marocain de 60 ans condamné par les autorités marocaines à la prison à vie en 2009 sur la seule base de procès-verbaux de police établis sous la torture et à l’issue d’une longue détention au secret.

M. Abdul Rahman Alhaj Ali a été remis en liberté au soir du 16 mai 2018 mettant un terme à une détention autant arbitraire qu’inhumaine qui aura duré trois ans et demi. Ce dernier était détenu sous écrou extraditionnel à la prison civile de Salé depuis le 30 octobre 2014 en vue de son extradition vers l’Arabie saoudite où il risquait d’être victime de torture.

Rappel des faits

Le journaliste égyptien, Hany Khater, menacé d'extradition vers son pays d'origine, a annoncé son intention d'entamer une grève de la faim, à compter du mercredi 14 Mars, pour protester contre son récent transfèrement