Le 17 janvier 2023, Alkarama s'est adressée au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire concernant la condamnation à la prison à vie de l’ancien président des Comores, M. Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI suite à son arrestation en 2018.
Une arrestation arbitraire pour « menace à l’ordre public ».
La Cour de sûreté de l'État de la République des Comores a condamné l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi à la prison à vie pour haute trahison, en dépit de la décision du Groupe de travail des Nations unies dans laquelle sa détention a été qualifiée d’arbitraire.
Alkarama et une trentaine d’organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant pour les droits de l’homme ont invité les États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies à se joindre à la « déclaration conjointe interrégionale sur les représailles lors du dialogue interactif avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l'homme ».
La Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a mis en garde contre les dangers de l'utilisation répandue et apparente du logiciel espion Pegasus pour enfreindre illégalement les droits des personnes surveillées, notamment des journalistes et des hommes politiques, dans le cadre d'outils visant à intimider les critiques et à faire taire les dissidents.
Le 24 mars 2021, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) afin d’obtenir la libération de M. Ahmed Abdallah Mohammed Sambi (63 ans), ancien chef d’État des Comores (2006-2011) maintenu arbitrairement en détention.
Des experts des Nations unies des droits de l'homme ont demandé à Washington de veiller à ce que les responsables des violations subies par les tristement célèbres détenus de "Guantanamo" soient punis et que les victimes soient compensées, tout en exprimant leur satisfaction face à l'annonce faite par le président américain Joe Biden de son intention de fermer le centre de détention.
Dans un avis rendu le 19 novembre 2018, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) a considéré l’arrestation et le placement en résidence surveillée de l’ancien président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed
L’ancien président des Comores de 2006 à 2011, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, est assigné à résidence depuis le 19 mai 2018 après avoir participé la veille à un rassemblement à proximité de la mosquée de Moroni, la capitale. La mesure basée sur une décision administrative a été justifiée par les autorités comme « nécessaire » pour maintenir l’ordre public.