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Le 21 juin 2021, Alkarama a soumis au Comité des Nations Unies contre la torture la liste des points et questions à soulever dans le cadre du 3ème examen périodique de l'Arabie Saoudite.
Organe conventionnel composé de dix experts indépendants, le Comité contre la torture est chargé de surveiller l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adoptée le 10 décembre 1984 et ratifiée par l’Arabie Saoudite le 12 septembre 1989.

Le 19 avril 2021, Alkarama a été informée que le Groupe de travail des situations de la procédure de plainte (*) du Conseil des droits de l'homme (CDH) a décidé de rejeter notre communication sur l'Arabie saoudite. En attente depuis 2016, notre plainte documentait les violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme commises par les autorités saoudiennes, en focalisant sur la détention arbitraire de dissidents pacifiques, notamment à la suite de procès inéquitables devant le Tribunal pénal spécialisé.

Le 15 avril 2021, Alkarama a soumis son rapport au Secrétaire général de l'ONU (UNSG) concernant plusieurs cas de représailles en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis. En vertu de la résolution 12/2, le Secrétaire général de l'ONU soumet au Conseil des droits de l'homme un rapport annuel compilant les informations reçues sur les actes de représailles pour la coopération avec l'ONU dans le domaine des droits de l'homme.


Deux expertes des Nations Unies ont exprimé leur déception face à l'absence de mesures et de sanctions des Etats-Unis d'Amérique après avoir publié les conclusions du rapport concernant l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien d'Istanbul en Turquie en octobre 2018, et ont demandé que les responsables soient tenus de rendre des comptes.

Le 26 janvier, Alkarama a écrit au Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies, lui demandant d'intervenir auprès des autorités saoudiennes concernant l'éminent prédicateur islamique, le Dr Salman Alodah, concernant sa détention arbitraire, les représailles contre sa famille  et pour permettre que des médecins indépendants lui rendent visite pour évaluer son état et ses besoins et faire rapport à son sujet.

Alkarama exprime sa préoccupation face à l'escalade des violations contre les journalistes dans le monde arabe au cours de l'année 2020.  Selon les données publiées par les organisations internationales concernées par la défense des journalistes, y compris les statistiques publiées par la Fédération internationale des journalistes basée à Bruxelles, une soixantaine de journalistes et de professionnels des médias ont été assassinés en 2020.  Le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York, rapporte qu'il y a au moins 274 journalistes derrière les barreaux, le nombre

Le 9 décembre 2020, Alkarama a porté à l'attention urgente du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA), le maintien en détention arbitraire de l'universitaire religieux Khaled Al-Rashed, depuis son arrestation le 19 mars 2006. Non seulement sa détention a été reconnue comme arbitraire par les experts du GTDA dans son avis de 2007, mais il n'a pas été libéré bien qu'il ait déjà purgé une peine de 15 ans d'emprisonnement.

Contexte de l'affaire

Le 12 Octobre 2020 AlKarama a déposé une plainte à la Commission des droits des personnes handicapées  (CDPH), en faveur d'un universitaire religieux  âgé de 70 ans et  dénommé Safar bin Abdul Rahman Al Hawali.  Dans cette plainte, Alkarama a clairement indiqué que la vie de M.

Le 12 octobre 2020, Alkarama a soumis une plainte au Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) au nom de Safar bin Abdulrahman Al Hawali, un érudit religieux âgé de 70 ans. Cet éminent érudit est détenu arbitrairement depuis le 12 juillet 2018 après avoir publié un livre dans lequel il a critiqué les choix de politique internationale du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et a émis des recommandations à son attention.

Un tribunal saoudien vient de condamner l'économiste, Essam Al-Zamel, au terme de trois années de mesures arbitraires et d'un procès aux normes inéquitables, à 15 ans de prison pour sa critique du plan de développement porté par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman et connu sous le nom de "Saudi Vision 2030".