Aller au contenu principal

Des sources de droits de l'homme ont rapporté que la Cour d'appel criminelle saoudienne a décidé de durcir la peine prononcée à l'encontre du prédicateur saoudien, Khaled Al-Rashed, condamné pour la deuxième fois, en ajoutant 17 années supplémentaires à sa peine, pour la porter à 40 ans, en violation flagrante de l'avis du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire demandant sa libération.

L'épouse de l'éminent prisonnier d'opinion saoudien, le Dr Muhammad Al-Qahtani, a lancé un appel pour que soit révélé le sort de son mari qui a été coupé de tout contact téléphonique. Les autorités ont coupé son contact téléphonique habituel qu’il avait avec sa famille et qui était prévu pour le 24 octobre.

Alkarama a appris de sources saoudiennes de défense des droits de l'homme que la Cour d'appel pénale spécialisée dans les affaires de sécurité de l'État avait prononcé une peine de cinq ans de prison contre le journaliste yéménite détenu, Marwan Al-Muraisy.

Plusieurs activistes saoudiens et étrangers, ONG et Alkarama ont lancé une campagne de défense des droits de l'homme pour demander la libération des prisonniers de conscience dans le Royaume d'Arabie saoudite et pour dénoncer les décisions injustes rendues récemment par les autorités saoudiennes, qui ont affecté un certain nombre de prisonniers de conscience, y compris des détenus dont les peines ont expiré ou sont en voie d'achèvement, en violation flagrante des principes de justice et des lois et pactes internationaux.

Le 22 août 2022, Alkarama a soumis les cas de M. Abdulkarim Al Khodr et de M. Jaber Suleiman Al Amri au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) concernant leur détention dans les centres Munasaha en dépit de l’expiration de leurs peines d’emprisonnement.

Rappel des faits

Le vendredi 24 juin 2022, les autorités saoudiennes ont libéré vendredi Murtaji Qureis, le plus jeune détenu politique du royaume, selon des sources saoudiennes fiables.

Plusieurs experts des droits de l’homme de l’ONU ont rappelé aux autorités saoudiennes leurs obligations de « mener une enquête rapide et impartiale chaque fois qu’il existe des motifs raisonnables de croire que la torture a été commise, et d’exclure de la procédure judiciaire toute preuve obtenue par la torture et la coercition ».

Ils ont souligné que « la détention au secret prolongée peut faciliter la perpétration de tortures et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et peut en soi constituer une forme de tels traitements ».

Le 31 mai 2022, Alkarama a soumis une demande au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) pour statuer sur le caractère arbitraire de la détention du Dr Salman ALODAH. La plainte demandait aux experts de l’ONU d’appeler les autorités saoudiennes à libérer immédiatement l’universitaire, car ses conditions de détention constituent une menace réelle et immédiate pour sa vie et sa santé mentale.

La fille d’un activiste ouïghour détenu en Arabie saoudite, M. Waili AIMOUDOULA, a exprimé ses vives préoccupations concernant l’expulsion de son père M. Waili AIMOUDOULA et son ami M. Ruze NUERMAIMAITI. Elle a exhorté les autorités saoudiennes à ne pas les extrader vers la Chine, craignant qu’ils ne soient torturés et craignant pour leurs vies.