Aller au contenu principal
Alkarama a reçu de nouvelles informations concernant l'affaire des 33 personnes arrêtées à Suez le 17 août 2009. Ces personnes sont accusées d'appartenir aux Frères musulmans, organisation interdite par la loi relative à l'état d'urgence de 1958.

Une source fiable nous a informés que deux personnes de plus avaient été arrêtées le 18 août 2009.

Le 20 août 2009, 15 ressortissants égyptiens ont été arrêtés par les services de renseignements (SSI) de l'Etat dans le gouvernorat de Al-Bahira. Les agents, accompagnés de forces spéciales relevant de la Sûreté centrale, se sont introduits de force dans leurs domiciles et les ont arrêtés sans mandat. Alkarama en avait informé l'opinion publique.

Alkarama a appris que 15 personnes ont été arrêtées à l'aube du 20 août 2009. Des membres des services de sécurité de Al Bahira accompagnés de forces spéciales appartenant à la Sûreté centrale se sont introduits de force dans leurs domiciles. Les personnes interpellées sont détenues dans deux centres des services de sécurité de la province d'Al Bahira.

Les personnes détenues au centre de Kafr Ad-Duwar :

1. Muhamed Al-Safi Ibrahim Othman
2. Mustafa Sulaiman Abdullah Sulaiman,

Alkarama a été informée de l'arrestation de 33 personnes dans le district de Suez, dans l'après-midi du 17 août 2009. Des membres des services de sécurité accompagnés de forces spéciales appartenant à la Sûreté centrale se sont introduits de force au domicile de Yasser Ibrahim (chimiste travaillant pour l'administration du Port de la mer Rouge) et l'ont arrêté ainsi que 32 de ses invités.

La liste des personnes arrêtées:

Alkarama a adressé le 19 août 2009 un appel urgent au Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires, lui demandant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes dans le cas de 16 ressortissants égyptiens qui ont disparu dans la province de Mansoura entre le 2 et le 26 juillet 2009 après avoir été arrêtés par les services de renseignements de l'Etat (SSI). Ces personnes figurent parmi un groupe de 29 personnes ayant pour la plupart disparu dans des circonstances similaires le 2 juillet 2009.
Dr Ashraf Abdel Ghaffar, vice-secrétaire général de l’association médicale égyptienne a été arrêté le 2 juillet 2009 à l’aéroport t du Caire alors qu’il voulait se rendre en Turquie. Depuis, il est détenu arbitrairement, a été torturé et ne peut poursuivre son traitement médical.
Alkarama a adressé le 5 août 2009 une communication au Rapporteur spécial contre la torture pour lui demander d’intervenir en urgence auprès des autorités égyptiennes.
Sheikh Messaad Bachir Ali Al Hadj, ressortissant soudanais, professeur de sciences islamiques très connu au Soudan et dans le monde islamique, a été arrêté arbitrairement le 22 juin 2009 et détenu pendant deux semaines au secret en Egypte. Il est rentré à Khartoum le 7 juillet 2009.

Alkarama a soumis le 10 juillet 2009 une communication urgente au Rapporteur spécial contre la torture pour lui demander d'intervenir auprès des autorités égyptiennes.
Alkarama a été informée de l'arrestation de 25 personnes le 17 mai 2009 par agents des services de sécurité. Accusées d'appartenance à l'organisation des Frères musulmans. Toutes ont été torturées et sont actuellement détenues à la prison de Sahrawi 2 à Wadi El Natroun.

Notre organisation a saisi le Rapporteur spécial sur la torture de ces cas, lui demandant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes.

M. Fares Barakat souffre de graves blessures des suites d'une chute du quatrième étage d'un immeuble provoquée le 17 mai 2009 par un officier des services de renseignements.
17 personnes ont disparu entre 1992 et 1997, après avoir été arrêtées par des agents du Service de renseignements de la sûreté de l'État (SRS). Toutes ont été aperçues dans leurs locaux.

Alkarama a soumis le 15 mai 2009 au Groupe de travail sur les disparitions forcées une communication comportant une liste de 17 personnes qui avaient été arrêtées entre 1992 et 1997. Certains de ces hommes avaient été arrêtés avec d'autres personnes qui ont par la suite été libérées.