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Le 29 septembre 2014, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail sur les disparitions forcées (GTDFI) pour les alerter sur le cas d'Ahmad Shaar, un commerçant syrien de 62 ans du port de Lattaquié, disparu depuis plus d'un an après avoir été enlevé par une milice pro-gouvernementale. Alkarama a demandé au Groupe de travail d'intervenir de toute urgence auprès des autorités syriennes pour qu'elles le libèrent ou le placent sous la protection de la loi.

Toute nouvelle intervention au Moyen-Orient devra inclure une stratégie visant à répondre aux souffrances des civils syriens, a déclaré aujourd'hui une coalition mondiale de 40 organisations humanitaires et de défense des droits de l'Homme de premier plan.

Alkarama, en collaboration avec Human Rights Guardians, a envoyé huit cas de disparitions forcées au Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires - Messieurs Khaled Awda, Abdul Rahman Al Hamraoui, Mohammed Noor Zada, Deibo Al Khalif, Jamil Al Najjar, Mohamed Rami Ramla, Sabaie Sharkeyia et son frère, Alaa Sharkeyia. Ils ont tous disparu après avoir été arrêté par les forces de l'État à Homs, Alep et Damas, entre septembre 2012 et juillet 2013.

Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées au sujet du cas de la défenseuse des droits de l'homme, Faten Rajab Fawaz, arrêtée par une patrouille de la Force aérienne syrienne, le 26 décembre 2011. Récemment transférée vers un lieu inconnu, Fawaz, qui aurait été déjà été gravement torturée durant sa détention, n'a pas été vue depuis la mi-juillet 2014.

Alkarama a soumis le cas d'un citoyen syrien, Azad Abdo, à la Commission d'enquête des Nations Unies sur la République arabe syrienne, au sujet de la détention secrète d'Abdo par l'État islamique en Irak et al Sham (ISIS) depuis son enlèvement en novembre 2013.

Mohammed Bakour PicYassin Ammouna PicEnlevé par des officiers de l'armée syrienne à un poste de contrôle militaire le 3 septembre 2012, Mohammed Hayel Bakour et Yassin Ammouna ont disparu depuis près de deux ans.

Alkarama a saisi le Groupe de travail sur les disparitions forcées des Nations Unies du cas d'Anas Al Kayal, 32 ans, arrêté par des militaires en avril 2013 et dont la famille reste sans nouvelles à ce jour.

Arrestation et disparition forcée d'Anas
Le 8 avril 2013, Anas rentrait chez lui, à Alep où il travaillait en tant qu'ingénieur en électricité après avoir rendu visite à sa sœur à Gaziantep, en Turquie.

Alkarama a saisi le Groupe de Travail sur les disparitions forcées ou involontaires des Nations Unis du cas d'Abdul Basit Al Sheikh, un militant syrien qui a été arrêté en mai 2012 par des agents du service des renseignements des forces aériennes syriennes. Sa famille n'a plus de nouvelles le concernant depuis plus de deux années.

Abdul Basit Al Sheikh, un vendeur de friandises devenu militant

Avec le soutien du Norwegian Human Rights Fund, Alkarama a publié un rapport illustrant la répression et les violations des droits de l'homme en Syrie. Se focalisant sur les violations relevant de son mandat, Alkarama s'est concentrée sur les disparitions forcées, les exécutions extra-judiciaires, la détention arbitraire ainsi que la torture et tente de mettre en lumière de manière concrète la souffrance subie au quotidien par les victimes et leurs familles en Syrie.

Abed Alkareem Shiah, 59 ans, militant de l'opposition à Alep a été enlevé le 3 Octobre 2011 par plusieurs membres des services de renseignement militaire. Sa famille n'a pas eu de nouvelles le concernant depuis et les forces de sécurité continuent de nier sa détention. C'est pourquoi Alkarama a sollicité, l'intervention du Groupe de Travail sur les Disparitions Forcées des Nations Unies, auprès des autorités syriennes.