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M. Salem MOHAMED a été arrêté à son domicile le 28 juin 2011 par des  membres des services de la sécurité intérieure qui ont investi avec violence son domicile. Ces services ont cependant nié le détenir et refusé de prendre les médicaments apportés par le père de la victime.


M. Salem Al Ragoubi Salem MOHAMED, âgé de 31 ans est enseignant universitaire ; marié et père de deux enfants il réside avec sa famille à Abou Slim, Tripoli.

Sept personnes arrêtées par des soldats de l'armée libyenne ont été exécutées sommairement le 28 mai 2011 à Bani Walid. Ces victimes identifiées sont des civils libyens qui s’étaient réfugiés dans un logement collectif de travailleurs égyptiens qui ont eux-mêmes été exécutés au cours de cet événement ; le nombre et les identités respectives de ces derniers demeurent cependant inconnus.

Ces informations nous ont été communiquées par le Comité libyen Vérité et Justice, association présente sur le terrain et avec laquelle nous collaborons régulièrement.

Le 4 avril 2011, Alkarama a soumis aux procédures spéciales des Nations Unies les cas de sept médecins et infirmières enlevés en Libye par des forces pro-Kaddafi au cours du mois de mars 2011. Les médecins et les infirmières apportaient une assistance médicale et une aide humanitaire aux blessés dans les zones de conflit libyennes.

Les personnes qui ont enlevées sont :

Suhil Sami Al-Atrach, anesthésiste libyen de 32 ans, travaille à l'hôpital Al Jae à Benghazi. Il a été enlevé le 6 mars 2011 par des forces pro-Kaddafi à l'hôpital Ras Lanouf

M. Nizar Jlassi, ressortissant tunisien, s'était enfui en Libye fin 2009 pour échapper aux harcèlements, arrestations arbitraires et interrogatoires des services de sécurité tunisiens. Quand ces derniers ont fini par apprendre où il s'était réfugié, ils ont demandé à leurs homologues libyens de l'arrêter et de l'extrader. Arrêté le 26 décembre 2010, il avait disparu depuis. Il a enfin pu retrouver sa famille le 25 février.

Alkarama avait alerté le groupe de travail sur la disparition forcée le 4 février 2011 lui demandant d'intervenir en urgence auprès des autorités libyennes.
Alkarama a adressé un appel urgent à la la Haut-commissaire des droits de l'homme, Mme Navanethem Pillay, lui demandant de faire saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies afin qu’il requiert l’ouverture d’une enquête par la Cour pénale internationale sur les meurtres de civils commis au cours des événements actuels en Libye.

M. Fathi Tarbal, avocat, qui avait été arrêté le 15 février 2011 par des agents des services de la sécurité intérieure, a été libéré le lendemain en raison de la forte mobilisation  devant le siège de ces services de sécurité. En tant que défenseur des droits de l'homme il informe régulièrement les procédures spéciales de l'ONU des violations des droits de l'homme commises en Libye.

Alkarama a adressé le 3 février 2011 une Communication au Comité des droits de l'homme afin qu'il examine  l'affaire de M. Saleh Salem HMEED. Arrêté en 1986, il avait été gravement torturé et accusé d'avoir commis un crime sans preuves puis détenu arbitrairement à la suite d'un procès inéquitable. Lorsque ses enfants ont voulu porter l'affaire sur la place publique en 2007, ils ont été arrêtés et ont subi les pires tortures.

Des documents révèlent que des agents des services de sécurité ont été mis à l'abri de poursuites judiciaires; Human Rights Watch, Alkarama et Trial demandent l'intervention des Nations Unies

(Genève, 19 novembre 2010) - Les organisations de défense des droits de l'homme Alkarama, TRIAL (Track Impunity Always) et Human Rights Watch ont déclaré avoir récemment reçu des documents révélant que le chef des services de sécurité libyens a fait obstruction à l'enquête sur la mort suspecte en 2006 d'un détenu.

ahmedalmanafi-1Ahmed Abdessalam Hassane Almanafi  a été enlevé au domicile familial de ses parents,  Haï Al Hada’iq à Benghazi le 20 septembre 2010 à 00h15 par des agents de la sécurité intérieure (Al Amn Ad-dakhili).  Une vingtaine d’éléments de ce service de sécurité étaient arrivés sur les lieux quelques instants auparavant à bord de nombreux véhicules.
Le 13 septembre 2010, le Comité des droits de l'homme a rendu publiques ses constatations suite à l'examen de la plainte en date du 15 octobre 2007 relative au cas du juge El Abani disparu pendant de longues années à la suite de son arrestation arbitraire en 1990. Il a été libéré par les autorités libyennes en cours de procédure, le 9 avril 2008.