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Comme tous les samedis, les familles des victimes du massacre de la prison d'Abu Salim ont manifesté samedi 17 avril 2010 devant le tribunal de Benghazi. Ce rassemblement pacifique hebdomadaire est l'occasion pour ces familles de demander au gouvernement libyen de faire toute la lumière sur les circonstances du massacre de juin 1996. Mais, ce jour-là, les autorités libyennes ont décidé de répliquer.

M. Abdenacer Al Rabassi, arrêté le 03 janvier 2003 à son domicile par des agents de la sécurité intérieure, avait été condamné à une peine de quinze années de réclusion criminelle par une juridiction d'exception pour avoir envoyé un email critique à l'égard du Président au journal Arb Times.

Jamal Al-Hajji, militant des droits de l'homme, a été arrêté par les services de sécurité le 9 décembre 2009. Il a été transféré à la prison de Jdeida, située à Tripoli, où il est détenu à ce jour. Aucun droit de visite n'a été accordé à sa famille.
Le 25 Novembre 2009, les autorités libyennes ont relâché Saleh Salem Ahmeed qui a purgé une peine d’environ 25 ans. M. Ahmeed a été arrêté le 3 novembre 1986 sur de fausses accusations de meurtre. Au cours de son arrestation, sa maison a été perquisitionnée et brûlée. Il a été condamné à l’emprisonnement à perpétuité suite à un procès qu’il décrit comme injuste et où son appel a été immédiatement rejeté.
Le Comité libyen Vérité et Justice a informé Alkarama de la libération de Abdelatif al-Raqoubi de la prison d'Abou Slim le 15 octobre 2009. Le Comité a remercié, au nom de M.
Le 19 Mai 2008, alors qu'il venait juste de quitter la maison de sa belle-mère après le déjeuner, Hisham al- Tabakh entendit des coups de feu à proximité ... Il se précipita à l'endroit où il pensait que les coups de feu avaient été tirés et vit deux policiers qui molestaient un vieil homme de 80 ans. M. al-Tabakh s'approcha des policiers pour tenter de les raisonner, mais ils se sont détournés du vieil homme pour s'en prendre à M. al-Tabakh.
Alkarama a été informée les prisonniers de la prison de Jadida ont entamé une campagne de protestation contre les conditions de leur détention.

Il y a quatre jours, des prisonniers ont entamé une grève de la faim à la prison de Jadida pour faire pression sur les autorités libyennes afin qu'elles soulagent leurs souffrances et pour protester contre le fait qu'elles n'ont pas respecté leur engagement d'accorder une amnistie générale aux prisonniers.

Abdelmotaleb Abushaala a été arrêté par les services de la sécurité intérieure au siège de l'Institut supérieur de l'aviation civile où il était étudiant, le 17 septembre 1995, sans qu'un mandat de justice ne lui ait été présenté et sans qu'il n'ait été informé des causes de cette arrestation. Il a disparu depuis.


Alkarama a saisi le 11 août 2009, dans une Communication individuelle, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies, au nom du frère de M. Abushaala.

Alkarama a appris que le Dr. Mohamed Hassan Aboussedra, arrêté en 1989, détenu arbitrairement depuis, et victime à deux reprises de disparition forcée a été libéré le 7 juin 2009. Il lui est toutefois interdit de quitter Tripoli.

Alkarama avait au nom de la famille saisi au mois d'octobre 2007 le Comité des droits de l'homme des Nations unies d'une plainte contre le gouvernement libyen pour établir les nombreuses violations des droits de Dr Aboussedra et de sa famille. Voir communiqué

Près de 20 ans après l'arrestation de Abdelhamid Al Daquel, sa famille apprend des autorités libyennes qu'il serait décédé en 1996. Elle n'a aucune preuve, ne peut récupérer le corps et faire procéder à une autopsie. Elle soumet le 5 mai 2009 une plainte devant le Comité des droits de l'homme.


Abdelhamid AL DAQUEL , pilote de l'armée de l'air, né en 1963 et demeurant à Beni Walid, avait été arrêté le jeudi 26 janvier 1989 vers 16 heures 30 par plusieurs agents de la sécurité intérieure (Al Amn Addakhili) à Foum Molghat près de Tarhouna.