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LEB Detentions Saida Clashes

A la suite des affrontements armés à Saïda les 23 et 24 juin derniers qui ont entrainé des pertes humaines importantes, les forces armées libanaises ont procédé à une vaste opération de recherche dans la ville et ses banlieues.

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Alors que le procès de Tarek Rabaa est toujours en cours, Alkarama et le CLDH exigent sa libération provisoire immédiate et l'ouverture d'enquête sur les allégations de torture.

LEB Tarek Rabaa

Des organisations de défense des droits de l'homme exigent sa libération immédiate

Beyrouth, Genève - Mohamad Hassan Tlass, ancien officier des Services de renseignement des forces aériennes syriennes, aurait fait défection en août 2011. Il a été arrêté par les services de sécurité libanais le 6 décembre 2012 et risque d'être expulsé de manière imminente vers son pays à la suite d'une décision du tribunal militaire de Beyrouth du 4 février 2013. S'il est renvoyé, il risque d'être exécuté pour désertion, et d'être torturé. Alkarama et le Centre libanais des droits humains (CLDH) ont soumis cette affaire en urgence au Rapporteur spécial sur la torture.

A la suite des événements de « Nahr Al Bared » en 2007, plusieurs centaines de personnes suspectées d'appartenir ou d'avoir entretenu des liens avec le groupe islamiste de « Fatah Al Islam » ont été arrêtées. Les autorités judiciaires libanaises ont annoncé l'ouverture prochaine du procès par des auditions préliminaires qui doivent débuter demain, 8 février 2013.

Rami Aysha

Mise à jour – 6 février 2013
L'audience du procès de Rami Aysha a été reportée au 26 juin 2013.
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Le 20 mai dernier, Ahmad Abdulwahed, personnalité religieuse sunnite connue pour son soutien politique à l'opposition syrienne et Mohammad Al Mereb étaient abattus par balle par des soldats de l'armée libanaise à un barrage situé à l'entrée de Kwaikhat dans le nord du Liban. Cet incident n'a fait qu'attiser les tensions dans le nord du pays déjà secoué par de violents heurts entre partisans et opposants du régime syrien.

Lorsque Badria Abu Meri a été arrêtée en mai 2010, les médias ont rapporté qu'elle avait été mise en détention pour sa sécurité. Plusieurs semaines avant son arrestation, la foule avait lynché un homme accusé de meurtre dans la ville natale de Badria et comme beaucoup croyaient qu'elle avait déclenché l'incident avec l'intention d'exécuter ce terrible homicide, il avait été dit qu'elle pourrait être la victime d'autres actes de vengeance personnelle. Cependant, il est maintenant évident qu'elle a simplement été arrêtée et détenue sans aucun fondement juridique.

Mise à jour: Youssef Al-Gantawi a été libéré le 12 juin dernier. Les services de la Sécurité générale lui ont donné 48 heures pour quitter définitivement le territoire.

Alkarama est hautement préoccupée par le sort de sept ressortissants syriens qui ont purgé des peines dans des prisons libanaises et dont trois ont déjà été expulsés vers la Syrie à la fin de leur détention. Ces trois hommes seraient maintenant détenus au centre des services de renseignements syriens dans leur centre de détention appelé Palestine, réputé pour la torture et les mauvais traitements systématiques aux détenus, ainsi que des conditions de détention extrêmement inhumaines.