M. Ali Abdulrahmane Al-Faqasi, étudiant à l'université saoudien, est détenu depuis plus de sept ans et demi sans accusation ni procès. Il s'est rendu aux autorités saoudiennes le 26 juin 2003 dans l'espoir que soient libérés son épouse et huit membres de sa famille, tous arrêtés par les autorités saoudiennes dans le but de faire pression sur lui. Il reste depuis ce jour détenu dans des conditions très difficiles à la prison d'Al-Hayr à Riyad avec très peu de contacts avec le monde extérieur.
Abdul Hakim Gellani, citoyen britannique et homme d'affaires du patrimoine du Yémen, a été enlevé le 8 août 2007 par des agents des services de renseignement saoudiens à son hôtel Al-Mordjane à La Mecque. Il a disparu depuis trois ans et demi.
Dr Mohamed b. Abdullah b. Ali. Al-Abdulkareem, membre de l’« association pour les droits civils et politiques » a été arrêté le 5 décembre 2010 par des agents de la direction générale des renseignements sans mandat d'arrêt. Il est incarcéré à la prison d’Al Hayr près de Riyad.
Des familles de prisonniers détenus dans les prisons saoudiennes sans accusation ni procès se sont réunies aujourd'hui devant des ambassades saoudiennes en Europe et au Moyen-Orient pour protester contre les violations des droits de l'homme commises par les autorités saoudiennes depuis de nombreuses années.
Chérif Al Karoui et Hichem Matri qui s'étaient rendus en Arabie Saoudite ont été arrêtés le 27 mai 2010 et sont actuellement détenus dans la prison d’Al Hayr, totalement coupés du monde extérieur. Ils ont appris être soupçonnés d'activités terroristes sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre eux ni avoir été présenté devant un juge.
M. Mohamed Al Warafy séjournait légalement en Arabie Saoudite quand il a été arrêté le 24 septembre 2006 sans motif ni mandat de justice. Détenu au secret pendant plus de 2 mois, il a ensuite été emprisonné à la prison d’Al Alisha avant d’être transféré à la prison d’Al Kassim où il est toujours détenu en dehors de toute procédure judiciaire.
Alkarama a présenté une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire le 11 août 2010 lui demandant d'intervenir auprès des autorités saoudiennes afin que M. Al Warafy soit libéré ou placé sous la protection de la loi.
Mokhlif Al-Shammari, médiateur de 55 ans, a été inculpé par le bureau du Procureur général à Dammam pour « trouble à l'ordre public ». Ancien homme d'affaires d'Al-Khobar, dans la banlieue de Dammam (province à l'est de l'Arabie saoudite), il a été récemment pris pour cible par les autorités saoudiennes pour son travail de médiateur entre les communautés sunnites et chiites locales.
Selon nos sources en Arabie saoudite, il a été arrêté le 15 juin 2010 alors qu'il dînait chez un ami à Jubail, à 90 km au nord de Dammam.
Alkarama vient d'apprendre que Nasser Al-Hajiri, citoyen koweïti, a été libéré sans jugement par les autorités saoudiennes. Il avait été arrêté le 16 décembre 2007 par les services de renseignement saoudiens à un poste-frontière alors qu'il se rendait au Koweït.
Nasser Al-Hajiri n'a, au cours de sa détention, jamais fait l'objet d'une accusation et n'a pas été présenté devant une autorité judiciaire compétente. Atteint d'un cancer, il n'a pas jamais été pris en charge médicalement.
M. Abdullah Hassan, résidant en Irlande, a été arrêté en Arabie Saoudite une première fois le 19 novembre 2005 et détenu au secret pendant plus de 9 mois avant d'être libéré. Son passeport lui ayant été confisqué, il n'a pu quitter le pays. Arrêté à nouveau le 17 mai 2007, il est depuis détenu au secret et menacé d'extradition vers la Libye.
Alkarama a adressé le 11 juin 2010 un appel urgent au Rapporteur spécial contre la torture afin qu'il intervienne auprès des autorités saoudiennes pour que M. Hassan soit libéré et puisse rejoindre sa famille en Irlande.
M. Ali Al Sanhani a été arrêté à son domicile sans mandat d'arrêt le 1er février 2004 puis détenu dans différentes prison sans jamais avoir été présenté devant un tribunal.
Alkarama a demandé le 11 juin 2010 au Groupe de travail sur la détention arbitraire d'intervenir auprès des autorités saoudiennes afin que M. Al Sanhani soit placé sous la protection de la loi ou libéré immédiatement.